[ Hollywood Gossip ]

Qui a dit quoi sur qui dans la bonne ville de Babylone…



jeudi 3 février 2011


Maria Schneider
posté par Professor Ludovico

Histoire tragique – mais classique – de l’usine à rêves : Maria Schneider fut le temps de deux films, Le Dernier Tango à Paris (1972), et Profession : Reporter (1975) un sex symbol absolu, un symbole tout court.

Le symbole de la révolution sexuelle (la réplique culte dans le Tango : « Go, get the butter! »), et de la liberté, mais aussi de la tentation de la folie, des années soixante-dix dans le chef d’œuvre d’Antonioni.

Elle disparut ensuite, dans une filmographie improbable, faite d’apparitions ici et là, et de téléfilms. Elle vient de mourir à 58 ans.

Magie du cinéma, on n’oubliera pas Maria Schneider, ses deux films, ses cheveux noirs, sa moue boudeuse, et son talent.




vendredi 29 octobre 2010


Roman Polanski: Wanted and Desired
posté par Professor Ludovico

Décevant. On attendait plus du documentaire de Marina Zenovich sur l’ « affaire Polanski », le détournement de mineure qui força le réalisateur à fuir les USA pour éviter la prison. On s’ennuie dans ce doc, qui a un goût de trop peu.

Ce qui est bien rendu, par contre, c’est l’atmosphère de l’époque (1977), le déchaînement hollywoodien autour de l’affaire (Polanski, parce qu’il a réalisé Rosemary’s Baby, est accusé d’avoir lui-même tenu le couteau pour assassiner sa femme); l’entêtement bigot du Juge Rittenband, corrompu et chasseur de star, et la volonté, terrible, évidente, de Roman Polanski de profiter de la vie au milieu de tant de malheur.

C’est finalement ce que lui reprocheront les médias : ne pas se plier aux actes de contritions médiatiques, vouloir malgré tout faire la fête, lui, le veuf éternel de la petite fiancée de l’Amérique.

Polanski fuira une justice indigne, pour trouver en France un refuge artistique et une intelligentsia (un peu trop) complaisante à son égard. Ne mérite-t-il pas aujourd’hui un procès plus équitable, c’est une autre question… déjà traitée ici




lundi 11 octobre 2010


Flying Padre, The Seafarers, The Day of the Fight
posté par Professor Ludovico

Grâce à TCM, on voit enfin les premiers courts métrages de Kubrick.

On n’en tirera rien, pour être franc, car rien n’indique dans ces débuts le grand formaliste que va devenir Kubrick. C’est bien filmé, sans plus, il y a quelques trouvailles visuelles, mais le reste est d’un conformisme effrayant. D’ailleurs, artiste, il ne le deviendra vraiment qu’avec Lolita, en adaptant un sujet sulfureux, et visuellement, avec 2001.

Pour le moment, Kubrick ne fait que des films d’entreprise, comme le consternant The Seafarers. Dans ce document de propagande sur le syndicat des marins américains, maquillé en documentaire, se glisse pourtant une perle : au milieu d’un plan édifiant sur la bibliothèque « où les marins peuvent se cultiver en attendant leur prochain embarquement », Kubrick filme consciencieusement un calendrier de camionneurs, avec jeune fille à forte poitrine : en pleine ambiance Mad Men, costard strics et répression sexuelle, ça pique les yeux. On se repasse le plan, mais non, c’est bien ça.

Pervers Stanley frappait pour la première fois.




samedi 19 juin 2010


Certains l’Aiment Chaud… Et Marylin
posté par Professor Ludovico

J’ai vu Certains l’aiment chaud il y a une dizaine d’années, et je n’avais pas été transcendé. J’aime bien Jack Lemmon, pourtant, j’apprécie Tony Curtis, et je vénère Billy Wilder (One, Two, Three, Sunset Boulevard, La Garçonnière, Spécial Première). J’aime aussi Marilyn, et je reconnais qu’elle a fait des bons films (Rivière sans Retour). Mais Certains l’Aiment Chaud ne m’a pas fait rire.

Aussi était je dubitatif quand l’ami Michel m’a proposé de lire Certains l’Aiment Chaud… Et Marilyn, le livre de souvenirs de Tony Curtis. Je n’aime pas les autobiographies, reconstitutions a posteriori, basées souvent sur des souvenirs parcellaires et subjectifs.

Rien de tout cala dans Certains l’Aiment Chaud… Et Marilyn. Peut-être parce qu’au crépuscule de sa vie (85 ans), Tony Curtis n’a plus rien à perdre, ni à prouver. Il se contente donc de raconter ses souvenirs, sans prétendre dresser un portrait exact de l’Hollywood des années 50. De plus, deux fois amant de Marilyn (avant, et pendant Certains l’Aiment Chaud), Curtis fait preuve d’une réelle tendresse et empathie pour la femme, ce qui rend sa critique de l’actrice d’autant plus crédible.

Car l’Hollywood qu’il dépeint – même ce n’est pas une révélation – est saisissant. Marilyn est alors la pin-up de l’Amérique, elle dépoussière le puritanisme ambiant, et ouvre la portes des sixties. Mais la star en veut plus. Marié depuis peu avec l’écrivain Arthur Miller, elle s’est mise en tête de devenir une vraie comédienne et prend des cours à l’Actors’ Studio. Première pique de Curtis : « S’il vous faut vous remémorer le jour où votre petite sœur vous a piqué votre beurre de cacahuète pour jouer cette scène, c’est que vous n’avez rien à faire devant un caméra ! » Et Curtis d’expliquer le rôle maléfique des Strasberg, en permanence derrière Marilyn : « Avant eux, elle marchait sur la corde raide en souriant au dessus du précipice. Après les Strasberg, elle ne voyait plus que le précipice. »

Curtis raconte alors que si le tournage débute bien, il s’enlise rapidement dans les caprices de Marilyn, capable d’enchaîner des plans séquences sans problème, mais incapable de jouer les scènes les plus simples : 46 prises pour dire quatre mots « Où est ce bourbon ? », 81 pour ouvrir une porte en disant « Bonjour, je suis Sugar ! ».

C’est à ces anecdotes-là que l’on peut comprendre les rapports qui ont fait et font toujours Hollywood : Marilyn ne sait pas son texte, arrive dix heures en retard sur le plateau, ne trouve plus le chemin du studio, mais jamais, au grand jamais, elle ne sera virée. Car c’est elle, la Star la plus bankable du moment. Car comme l’explique Billy Wilder : « J’ai une tante qui est actrice à Vienne. Elle est jolie, sérieuse, toujours à l’heure, ne pose jamais aucun problème. Mais au box office, elle vaut seize centimes. » Tout est dit, Hollywood plie devant l’argent, comme il l’a fait devant Chaplin, mary Pickford, puis Elisabeth Taylor, Francis F. Coppola, ou aujourd’hui Jennifer Anniston ou Angelina Jolie. Tant que vous rapportez de l’argent, pas de problème. Mais si jamais vous n’en ramenez plus…

Certains l’Aiment Chaud se finira dans le drame, en retard, hors budget, et avec la fausse couche de Marilyn, les insultes entre Miller et Wilder, et sortira dans le chaos. La critique sera mitigée, mais la censure laissera passer, à la grande surprise de Wilder, les acteurs travestis, les scènes ouvertement sexuelles, et les tenues osées de Marilyn. Le film débutera tout doucement, pour devenir, grâce au bouche à oreille, le 3ème succès de l’année derrière Ben Hur et une comédie désormais oubliée.

Car la postérité a fini par couronner le film, même sans l’aval du Professor : « Personne n’est parfait ! »




dimanche 30 mai 2010


Denis Hopper, easy rider et vrai esthète
posté par Professor Ludovico

Dennis Hopper a quitté la planète terre hier soir, d’une maladie dont on sait qu’elle ne lui donnait de toutes façons aucun espoir.

On réalise maintenant qu’on ne savait pas grand-chose de lui. Pour moi, c’était le photographe halluciné d’Apocalypse Now, l’improvisateur de la formidable tirade sur Kurtz : « One through nine, no maybes, no supposes, no fractions. You can’t travel in space, you can’t go out into space, you know, without, like, you know, uh, with fractions – what are you going to land on – one-quarter, three-eighths? What are you going to do when you go from here to Venus or something? That’s dialectic physics. »

Puis on le retrouva à jouer les über bad guy, chez Lynch, dans sa terrifiante composition de Blue Velvet, mais on finit par oublier qu’il était aussi réalisateur : l’excellent Colors, et l’acceptable Hot Spot.

Mais ce qu’on oubliait toujours, c’est le précurseur incroyable qu’il avait été ; acteur rebelle Actors’ studio chez Géant (mais moins belle gueule que James Dean), et surtout qu’il avait détruit l’Hollywood des années cinquante avec le séminal Easy Rider. Un film dur à regarder aujourd’hui, mais qui lança le Nouvel Hollywood, les rugissantes années soixante dix, cassant tout sur leur passage, les frères Warner et toute la clique…

Avec une camera 16mm, et 400 000$, il détruisit l’antique système des studios, ses stars, sa rigidité procédurière, et sa discipline de fer. Les cadres en costard ne comprirent rien au film, mais un film incompréhensible qui rapporte 60 M$, ça fait réfléchir. On chercha alors partout le nouveau Easy Rider, et on trouva… Spielberg, Lucas et Coppola…

Hopper ne profita jamais vraiment de la vague, il était trop artiste pour cela et se perdit immédiatement dans The Last Movie, la came et l’alcool.

Grâce à la splendide exposition de la Cinémathèque Française en 2008, on pu découvrir l’autre face du bouffon du cinéma américain. Car depuis ses débuts dans la jet set Hollywoodienne, dès le tournage de Géant, Hopper su placer ses dollars dans la peinture la plus pointue : Rauschenberg, Warhol, Basquiat ce qui l’amena à devenir l’un des plus prestigieux collectionneurs pop art.

Le fou d’Hollywood s’est éteint : « What are they gonna say about him? What are they gonna say? That he was a kind man? That he was a wise man? That he had plans, man? That he had wisdom? Bullshit, man! »




vendredi 16 avril 2010


No Direction Home (première partie)
posté par Professor Ludovico

Allez, un peu de rock… Je suis né à la musique du diable par Pink Floyd (The Wall, il y a pire, croyez moi !), puis Bowie, puis les Stones, les Pistols, les Clash, etc.

Mais depuis vingt ans, il n’y a qu’un artiste que j’écoute tous les jours, c’est Dylan…

Au delà du cliché de folkeux à guitare (qu’il fut le premier à rejeter), cliché qui empêche généralement le béotien d’« accéder » à son univers, il faut bien comprendre que Dylan est le plus grand poète américain du XXème siècle.

No Direction Home, c’est le documentaire réalisé sur Dylan par Scorcese, grand amateur de rock s’il en est. Ne vous attendez pas néanmoins à un deuxième The Last Waltz, ou un deuxième Shine a Light, c’est-à-dire une captation d’un quelconque concert du Bob à Bali ou à Berlin (Dylan est en tournée depuis des années, le Neverending Tour). Cette proposition est en effet hautement improbable : un concert de Dylan, c’est comme la roulette russe : une fois sur six, c’est pas mal…

Non, No Direction Home est un vrai documentaire, chronologique, sur le Shakespeare de Hibbing, Minnesota. Donc, en gros, une interview du Poète (filmée de façon inexplicablement floue ???), des interview des comparses (Joan Baez, Pete Seeger…), des femmes (Joan Baez, Suzanne Rotolo…), quelques photos noir et blanc, et des images de concert à profusion.

Fil conducteur de la première partie : le concert de Newcastle, 1966, où Dylan affronte, comme il va le faire tous les jours pendant un an, une foule hostile, mais chaque fois plus nombreuse. Objet de cette ire ? Dylan – sacrilège ! – est passé à la guitare électrique.

Scorcese utilise ce concert comme un os, et ajoute de la chair dessus : explications des débuts par des témoins, interview du Maître, contexte historico-sociologique, etc.

Mais il ajoute aussi au concert quasi-punk de Newcastle des témoignages de fans transis, qui doivent donner un peu d’humilité, d’ailleurs, à l’amateur de rock, de techno, de rap, ou tout simplement, au CineFaster !

Les Dylaniens de 1966 y brûlent ce qu’ils avaient adoré en 65 : « Traître ! Judas ! Prostitué !» Ces fans, pourtant jeunes, visiblement cultivés, sont incapables de voir que Dylan est entrain de faire, c’est-à-dire transformer cette musique de fond en comble, de la pervertir pour en faire une machine de guerre à textes. Après Dylan – comme on le voit dans l’excellent documentaire de DA Pennebaker réalisé à la même époque, Don’t Look Back – les Beatles ne pourront plus jamais écrire de chansons gnangnans.

Donc, cher CineFaster, attention : nos excommunications d’aujourd’hui sont peut-être nos grossières erreurs de demain…

La deuxième partie après les vacances : une semaine sans films, sans télé, sans série, mais peut-être avec un peu de foot. Mort au Bayern !




dimanche 11 avril 2010


La Dernière Escroquerie du Rock’n’Roll
posté par Professor Ludovico

Malcolm McLaren is dead. On pourrait en faire un T-Shirt, comme Sid Vicious: Dead. Si McLaren a sa place dans CineFast, ce n’est pas en tant que Manager des Sex Pistols, mais bien en tant que producteur de cinéma, de l’OVNI filmique La Grande Escroquerie du Rock’n’Roll, le vrai-faux biopic des Pistols…

Vrai, car avec de vrais morceaux de Pistols dedans : le God Save the Queen sur la Tamise, les derniers concerts calamiteux au Texas, l’émission de Bill Grundy… Et le faux aussi, où le Malcolm, en bon situationniste, esbaudit la Société du Spectacle en réécrivant son histoire des Sex Pistols : j’ai tout fait, j’ai tout inventé, tout était prévu depuis le début…

Comme chacun sait, c’est « un petit peu plus compliqué que ça… », mais quand les événements nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs…

Bref, le film est rigolo, varié, sûrement très bizarre à regarder aujourd’hui, submergés que nous sommes par les clips, et blasés par toute forme de provocation…

Si le grand mérite du Punk, c’est d’avoir dit : « Toi aussi, tu peux le faire : tu peux être chanteur, graphiste, écrivain. Prends ton stylo et fais-le… », son deuxième – et pas le moindre – c’est d’avoir démonté les rouages du rock’n’roll circus : après les Pistols, toute provocation a désormais un petit parfum marketing…

Malcolm McLaren était un grand déconstructeur, et même s’il n’était pas le seul, il a changé nos vies…




samedi 6 mars 2010


Césars, Rugby et Opéra…
posté par Professor Ludovico

Le Professore, qui n’aime rien tant que l’observation des petites cruautés sociales, n’a pu manquer cette petite anecdote aux derniers Césars…

Comme chacun sait, Canal+ est désormais le grand ordonnateur de la cérémonie des Césars. Un rôle qu’elle a longtemps brigué – avec raison – et qu’elle anime aujourd’hui, avec un talent et un sens du professionnalisme quasi Hollywoodien.

Mais Canal+, c’est d’abord, selon la formule célèbre, la Chaîne du Cul et du Foot. Sans ses 4 millions d’abonnés à 30€ par mois, pas de cinéma français, du moins au niveau où il est aujourd’hui.

Samedi dernier, les caméras de Canal nous offraient des plans de coupe sur le petit monde du cinéma. Terzian et Meheut (P-DG de Canal+) encadrant la minaudante Présidente Cotillard, Harrison Ford se demandant s’il était si vieux que ça pour se retrouver honoré par un César, et Plastic Adjani – un signe – reléguée au second rang. Vers 23h, un de ces plans de coupe attira mon attention. C’était Jean Trillo. Jean Trillo, oui, le sémillant animateur des Spécialistes Rugby, pour ceux que ça intéresse…

Que faisait-il là ? Probablement sur la liste des invités de Canal… Mais où ? Au perchoir, dans les loges pas chères, sûrement derrière un pilier. Dans le temps, à l’opéra, c’était en bas que se trouvait le peuple, et dans les loges, les riches, assis.

Les gars qui financent le cinéma français relégués au balcon : tout un symbole.




lundi 11 janvier 2010


Eric Rohmer is in heaven now
posté par Professor Ludovico

Bon, on va pas pleurer des larmes de crocodile pour l’antithèse même du cinéma CineFast : Eric Rohmer est mort, et son cinéma nous a toujours fait – très involontairement – rire.
Je n’ai à vrai dire qu’un bon souvenir d’Eric Rohmer : Perceval le Gallois, un des premiers films de Fabrice Luchini, qui avait au moins le mérite de l’originalité (tous les décors étaient en fer forgé, dans le style des enluminures médiévales.)

Depuis, Rohmer n’a fait qu’un cinéma de l’ennui, en filmant parait-il la banlieue, le RER, les grandes villes nouvelles avec l’œil d’un grand moraliste. Je n’ai jamais rien vu de très profond là-dedans, si ce n’est un léger mépris pour les classes moyennes (Les nuits de la pleine Lune, L’Amie de mon Amie, Conte d’Hiver).

C’était néanmoins une figure du cinéma français, et un vrai cinéphile.




samedi 9 janvier 2010


La fin du DVD ?
posté par Professor Ludovico

Une information transmise par notre honorable correspondant à Rome, Ludo F. : Pour la première fois depuis 2002, les revenus des films en salles ont dépassé les ventes de DVD et de Blu-ray aux Etats-Unis.

C’est le genre d’info qui plaît au Professore ; les chiffres ça ment pas (et en même temps, on peut leur faire dire ce qu’on veut).

Mais bon, c’est un tournant. La VOD, qui existe sous différentes formes depuis 1990, prend vraiment son essor. Plus facile, plus simple, en partie gratuite (Arte+7, Canal+ A La Demande), elle touche un plus grand nombre. Et punit aussi l’incroyable complexité des DVD (messages de pub + avertissement anti-piratage + menus de navigation soi-disant créatifs)

Surtout, elle poursuit le rêve de tout producteur, au sens économique : s’affranchir d’un réseau de distribution qui lui pique entre 30 et 60% de ses sous.

C’est donc vers ce modèle que tend le cinéma, avec le rêve de salles entièrement numériques approvisionnées par câble : plus besoin de distributeurs (qui font les copies de bobines et en gèrent leur rotation). C’est aussi le rêve du jeu vidéo (plus de CD à fabriquer, plus de réseau à rémunérer, et surtout, plus de marché de l’occasion !) C’est aussi le marché de la télé, qui perd ses audiences et ne sait plus trop où elles vont… La VOD reste un moyen de les retrouver, et de les faire payer, directement ou indirectement.

Pour le CineFaster, pas sur que ça change grand’ chose… Les catalogues seront toujours indexé sur les grosses machines récemment sorties en salle, et l’espoir d’une chaîne VOD spécialisée dans les John Hughes ou les films Warner des années 30 a peu de chances de se concrétiser. Mais bon, on ne boudera pas son plaisir de choisir, du fond de son lit comme un empereur romain, entre Batman Begins, et le Pilote de Lost




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