Et voilà, on retourne plonger – grâce à l’ami Pacobalcon – sur la plus célèbre épave d’Hollywood. L’occasion de former une nouvelle fois nos chères têtes blondes (des quatrièmes de classe européenne) aux mystères de la narration, via Titanic, le chef d’œuvre pop de James Cameron.
Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous, mais dans un grand film, il y a toujours matière à creuser. Ici, ce n’est pas ce qui manque, et on n’a toujours pas fouillé le Pont B, le Café Français, la Salle des Machines ou la Chambre du Capitaine…
Aujourd’hui, on s’attaquera donc à Brock Lovett. Oui, Brock, le chasseur de trésor, le pilleur d’épaves interprété par Bill Paxton, notre chouchou d’Une Créature de Rêve, Un Faux Mouvement, Twister, et Apollo 13.
Qui est donc Brock Lovett ? Eh bien, Brock Lovett, c’est vous ! Le point de vue du film, et aussi l’avatar de James Cameron, sa représentation au sein de son propre film*.
Dans un film ou une série, il faut toujours un point de vue : un personnage neutre auquel le spectateur pourra se rattacher pour porter des jugement sur les autres personnages. Jerry Seinfeld est un bon exemple de point de vue, dans Seinfeld, la série.
Mais Brock Lovett est un drôle de point de vue. Dans la première scène du film, Lovett se filme (narcissisme) en train de plonger sur l’épave du Titanic. Lewis Bodine, son assistant rouquin, Falstaff geek , sarcasme vivant, qui arbore en permanence un T-Shirt des Watchmen, se présente immédiatement comme sa conscience, son gepetto, son bouffon : « You’re so full of shit, boss ! ». Il va être présent tout au long du film, et particulièrement dans l’introduction, pour moquer Lovett, mais aussi Rose : « She’s a liar ! She was an actress, goddamit! ».
Mais pour Lovett, la messe est dite : Lovett is only here for the money, comme disait Frank Zappa. Un pilleur d’épave qui surjoue la tragédie Titanic devant sa caméra, pour faire pleurer dans les chaumières et vendre probablement le making of de son expédition. Brock Lovett n’est là que pour une seule chose : trouver le plus gros diamant du monde : le Cœur de l’Océan. Et ça, c’est mal…
Car comme le CineFaster le sait parfaitement, par cet étrange retournement philosophique qu’opère le cinéma américain, l’argent, c’est mal. Pour un pays qui met le succès au-dessus de tout, c’est assez étonnant. Pourtant, le cinéma US regorge de ces méchants ultra-riches, de JR aux frères Winklevoss. Brock Lovett fait partie de ces méchants assoiffés d’argent. Il sera donc puni. Dans une scène parfaitement freudienne, Lovett (love it ?) fouille un coffre empli d’une substance brune et gluante : l’argent, c’est de la merde.
Pourquoi cette introduction peu ragoûtante, qui semble vouloir nous dégoûter d’un personnage, qui pourtant est notre point de vue ? Mais parce qu’on te parle, spectateur ! Mieux, on te parle… de TOI ! Car James Cameron sait exactement ce que tu es venu faire dans cette salle, petit être vil ! Tu n’es pas, en effet, animé des meilleures intentions. Tu as payé tes 10 euros pour mater un bon petit film catastrophe des familles. Côtoyer, comme tes congénères depuis maintenant un siècle, la légende morbide du Titanic. Voir des enfants mourir et des femmes pleurer. Voir peut-être un peu de romance aussi, un peu de sexe si possible. Ne t’inquiète pas, décadent spectateur. On va te donner ça. Mais pas tout de suite. Pas comme ça.
Cette introduction – interminable selon les standards Hollywoodiens (vingt minutes sans star, sans action, sans violence, tout le contraire des règles érigées par les studios) – est pourtant un chef d’œuvre de mise en place. Tout y est. La catastrophe à venir. La tragédie. La love story. Mais avant de passer aux choses sérieuses, Cameron veut vous nettoyer sérieusement la tête. Vous amener, immaculé, devant SON film. Car vous n’êtes pas venu voir le 43ème film sur le Titanic. Vous êtes venu voir LE Titanic de James Cameron. Il vous faut donc, comme Brock Lovett, expier d’abord vos péchés.
Le péché de voyeurisme. « The experience of it was somewhat different », répond la vieille Rose à Bodine, après son exposé de mauvais goût 3D (« And that’s a big ass, we’re talking 20-30,000 tons »). Cette scène est un coup de génie. Elle vide le film, dès le début, de son étiquette de « film catastrophe », la tumeur cancéreuse qui pourrait tuer le film dans l’œuf. C’est ça que vous êtes venus voir ? Un naufrage ? Le voilà ! semble nous dire Cameron. Mais moi, je suis venu vous montrer une tragédie. Une expérience humaine comparable à nulle autre. Et toi, Bodine, fan habituel de mes films (Aliens, Terminator…), geek sans conscience, qui ne respecte rien et se moque de tout… Eh bien, c’est un nouveau Cameron que tu vas voir ici.
Péché d’impatience ? Oui, nous sommes comme Lovett, coincés dans ce cinéma depuis vingt minutes. Et, oui, nous n’en pouvons plus de ce film documentaire que tu nous assènes, Jim. Des plans vidéo de l’épave. Des robots qui se baladent dans les coursives et qui retournent des planches pourries… et ce piano figé dans l’eau pour toujours… Mais nous voulons de l’action, nous voulons Leo, nous voulons Kate, nous voulons notre film catastrophe… pas ce documentaire sur History channel.
– Tell us this story, Rose.
C’est à cet endroit précis que Cameron nous prend au bout de sa ligne, qu’il a appâté avec des morceaux de vieille dame indigne (Rose) depuis vingt minutes :
– Do you want to hear this story or not?
Symboliquement, Lovett s’assoit au pied de Rose, dans une position qui évoque celle du spectateur du cinéma, le bon vieux mécanisme de transfert film-spectateur.
Le film peut enfin commencer. « It’s been 84 years, and I can still smell the fresh paint. The china had never been used. The sheets had never been slept in. Titanic was called the Ship of Dreams, and it was. It really was. »
Belles voitures, beaux chapeaux, gants beurre frais, les riches et les pauvres, le ship of dreams, l’iceberg, Plus Près de Toi Mon Dieu… tout le monde est prêt à voir enfin LE Titanic de monsieur Cameron.
On retrouvera les mêmes trois heures plus tard, dans une position légèrement différente. Filmé à hauteur d’homme (ils ont grandi) et les yeux embués de larmes, même Falstaff-Bodine.
Le shaman Kameron nous a emmené au-delà de l’espace et du temps, nous a raconté le grand mythe rédempteur du Titanic, la folie que les hommes croyaient insubmersible, dans une époque où les riches pouvaient enfermer les pauvres à fond de cale, et les femmes, avec un diamant. Enfin éduqués, Lovett, Bodine, peuvent se laisser aller à l’émotion. Le spectateur, lui, pleure comme une madeleine depuis le mitan du film, quand Jack a « libéré » Rose, dans un baiser devenu iconique, à la proue du bateau.
Désormais, il ne reste qu’une chose à faire : conclure cette intrigue « B » (Lovett, l’épave, la vieille Rose) avant de conclure l’intrigue principale « A » (Où est passé le Cœur de l’Océan ? Rose retrouvera-t-elle son Jack ?)
C’est chose faite dans l’une des rares scènes ratées du film : sur l’entrepont, Brock Lovett se confie à Lizzy, la petite fille de Rose : « 3 ans que je bosse sur Titanic, et je suis passé à côté** » ; Lovett jette son cigare sans le fumer : le symbole du succès est à la poubelle, il a échoué, il ne retrouvera jamais le Cœur de l’Océan, d’ailleurs il n’en a plus envie, maintenant qu’il a touché du doigt la vérité vraie de la tragédie du Titanic.
Mal jouée, mal filmée, cette scène est pourtant conservée telle quelle. Probablement parce qu’elle comptait énormément pour James Cameron. Comment ne pas y voir, en effet, l’expression de sa propre angoisse de créateur ? L’angoisse de « rater » Titanic, le film ? De céder aux injonctions des studios, de faire ce film catastrophe avec des stars que la Fox et Paramount exigent de lui ? De subir cette pression de 200 millions de dollars qui manque de l’écraser, et dont il ne se protège qu’en renonçant à toute forme de salaire pour conserver le final cut*** ?
Brock Lovett, c’est évidemment lui. Et Lizzy, c’est Cameron APRES le film, qui regarde le premier avec ce regard amusé que les femmes posent sur l’immaturité des hommes. Tu n’as pas atteint le succès, Brock, mais tu as grandi. Tu as finalement touché du doigt cette tragédie. Tu as laissé les sentiments t’envahir.
Maintenant, tu es un homme …
* Bill Paxton est aussi un des fidèles de Cameron : Aliens, True Lies, Titanic, Terminator
**Three years, I’ve thought of nothing except Titanic; but I never got it… I never let it in.
*** Des droits qui lui furent gracieusement restitués par les studios devant l’immense succès du film
posté par Professor Ludovico
Voilà une chronique exceptionnelle : elle sera publiée conjointement ici, et sur Planet Arrakis, le site Jeu de rôle/Jeu de Plateau de Paul Moud Ubid, un lointain cousin du Professore.
Car cette chronique se situe à la croisée des chemins scénaristiques, un problème qui intéresse tout autant les rôleux que les cinéphiles.
La semaine dernière, donc, je dirigeai une partie de Donjons & Dragons old school. C’est à dire, comme en 1974, quand Gary Gygax se mit à commercialiser la drogue ultime de l’entertainment occidental : le Jeu de Rôle. A l’époque, c’était bien peu de chose : une porte, un monstre, un trésor. Le fameux PMT. Pour les non-pratiquants, ce qu’on trouve le plus souvent dans le jeu vidéo aujourd’hui : on ouvre une porte, on tue un monstre, on empoche un trésor.
Depuis le JDR a considérablement évolué, dans les eighties, cela suffisait à nos nuits blanches.
Sur un coup de tête, il y a deux mois, cette nostalgie s’est emparée de moi, immédiatement boostée par l’enthousiasme de mes vieux joueurs (plus une nouvelle recrue). La simple idée de ressortir leur Players Handbook et autre Dungeon Master Guide, leurs dés vintage et leurs figurines de plomb a permis de trouver rapidement une date. Le contrat était clair : jeu à l’ancienne, règles à l’ancienne : pas d’univers chiadé, pas de profil psychologique du personnage, pas d’intrigue, pas de metaplot. Toutes ces leçons apprises par le JDR en trente ans des séries et des films, et peu à peu intégrées, étaient ici bannies.
Mais rien ne se déroula comme prévu…
Malgré l’experience, malgré ce contrat tacite, rapidement, mes joueurs ajoutèrent peu à peu de la chair scénaristique à ce squelette PMT sommaire. Quel était donc ce mystérieux Ordre de Feu qui possède l’Œil de Feu, ce diamant gigantesque ? Pourquoi ces moines cohabitent avec des hommes-lézards ? Où dorment-ils, d’ailleurs ? Pas dans la même pièce, quand même, que les hommes-lézards ? Et cette mystérieuse rune, que signifie-t-elle ?* Nous fûmes obligés, de part et d’autre, d’improviser. Et de créer de truculents personnages, comme ce prisonnier orc, finalement bien sympathique et fort accommodant.
Que tirer de cette experience ? D’abord, notre insatiable besoin de fiction. Jouer aux échecs, pourquoi pas, mais pour jouer des aventuriers dans un souterrain, il faut une histoire. Ensuite, une histoire bien construite, qui se tient, qui ait un sens même dans un monde où des prêtres elfiques réaniment des hommes-lézards morts-vivants pour leur faire tester des pièges…
Mais surtout, dans l’histoire des genres, une nouvelle forme se substitue toujours à une autre plus ancienne, au cinéma ou ailleurs. Trente ans après, il n’est tout simplement plus possible de jouer à Donj’. Aujourd’hui cette forme d’art (indubitablement c’en est une, fusse-t-elle mineure) a formidablement évolué, sous le coup de butoir de révolutions idéologiques (L’Appel de Cthulhu (1981) : je joue un personnage dans un monde réaliste, ou Vampire (1991) : je ne joue pas, j’interprète un personnage)…
Il en va de même pour la fiction en général, et le cinéma en particulier. La photo, par exemple, a tué à la fois la peinture réaliste et le roman naturaliste. Pourquoi se fader les dizaines de pages de description de terrils dans Germinal, alors qu’une simple photo en rend immédiatement la taille, la couleur, la substance…? Pourquoi représenter fidèlement un visage, si une photo le fait vite et mieux ? Le XXème siècle nous a débarrassé de ces obligations en accompagnant ces révolutions technologiques de profondes mutations artistiques : l’impressionnisme, l’abstraction. Au cœur des Ténèbres, le chef d’œuvre de Conrad paru en 1899, ne fait que 180 pages. Son lecteur a déjà vu des photos de l’Afrique, la description du Congo n’est plus un enjeu littéraire.
Dès lors, une fois la révolution achevée, les formes anciennes nous apparaissent illisibles, inutiles, et ne peuvent fonctionner qu’à l’aune de la nostalgie. Nous avons adoré joué ce lundi soir-là « à la manière de« , parce que c’était manière de rendre hommage à ce loisir qui nous a tant donné. Mais la résurgence moderne d’une telle forme nous serait insupportable. Comme, par exemple, La Nuit Nous Appartient, le prétendu chef d’oeuvre de James Gray : très beau (dans la forme) et très vieillot (dans le fond). Son intrigue, ses rebondissements apparaissent comme les formes surannées d’un cinéma à l’ancienne, irregardables après dix années de Sur Ecoute ou de Braquo. Tout comme l’Heroic Fantasy de Xena la Guerrière ou Conan le Barbare sembleront bien pâlot en face du monstre Seigneur des Anneaux ou du titan Game of Thrones.
Autre temps, autre mœurs…
*Toutes ces questions qu’on ne se pose pas dans un jeu vidéo, parce que l’on accepte la forme encore « préhistorique » du genre
jeudi 16 mai 2013
La Mafia à Hollywood
posté par Professor Ludovico
Tout est dans le titre : le Professore ne s’est pas donné la peine de feuilleter ce petit livre paru chez Nouveau monde Poche, il l’a acheté les yeux fermés*. Grand amateur de films sur la mafia, lecteur assidu de James Ellroy**, il lui était impossible de faire l’impasse sur ce petit livre.
Petit, car pas forcement bien écrit, ni sérieusement documenté comme le sont habituellement les essais américains. Mais facile à lire, et passionnant de bout en bout.
Tim Adler adopte une structure chronologique qui permet de décrire la fascination réciproque – et grandissante – entre ces deux institutions typiquement américaines : Hollywood imitant la Mafia, et la Mafia parodiant Hollywood en retour.
Des années 20 à aujourd’hui, on suit cet étrange va et vient, tant financier qu’esthétique. Dès le départ, Hollywood est un racket intéressant pour l’Outfit (l’entreprise, un des nombreux surnoms de la Mafia) : la mafia de Chicago infiltre (ou crée de toutes pièces) des syndicats de projectionnistes, puis dicte sa loi aux exploitants : deux personnes par cinéma, sinon on brûle des pellicules, on diffuse les films à l’envers, on coupe avant la fin… Ceci fait, on braque le pistolet dans l’autre sens : pour faire partie de ce si bon syndicat, il faut payer son écot, et voilà les projectionnistes rackettés également. Sans parler de la prohibition, où seule la mafia est en mesure de fournir l’alcool des fêtes orgiaques organisées à Hollywood. La Mafia décide donc de s’installer sur la cote ouest, et de se lancer dans la prostitution, l’alcool, le jeu, et la drogue…
Ces « exploits » inspirent la Babylone moderne, qui propose immédiatement des adaptation filmiques de ces hauts faits : Scarface (1932), évidemment inspiré de la saga Capone, mais aussi Little Caesar (1931). Le succès de ces films est si important, et irrigue tellement la culture américaine (« The World is Yours« ), qu’elle finit par influencer les gangsters eux-mêmes, qui copient fringues, répliques, et façon de tenir un revolver. Un phénomène que l’on retrouvera quarante ans plus tard : Mario Puzo, l’auteur du Parrain, imposera ce terme, qui n’existe pas dans la Mafia.
On navigue ainsi d’Al Capone aux Incorruptibles, de Sinatra à Johhny Fontane (son alter ego dans le film de Coppola), de Bugsy Siegel à Bugsy, le film de Warren Beatty, de Joseph Kennedy à JFK, des Affranchis à Casino, de Kim Novak (menacée parce qu’elle couche avec Sammy Davis Jr) à Marilyn Monroe (menacée parce qu’elle couche avec les frères Kennedy), de Robert Evans, producteur du Parrain, à Robert Evans, accusé de meurtre et de trafic de drogue***, des Sopranos, aux acteurs des Sopranos (Lili Brancato, en prison pour un vrai meurtre).
Le livre navigue ainsi de décennie en décennie, d’allers en retours, jusqu’au Mafia Blues des années quatre vingt-dix, amplement décrit dans les Sopranos. Tim Adler dresse le tableau épique, qui embrasse tout le vingtième siècle, de ce que Brando, à la sortie du Parrain, voyait comme une métaphore de l’Amérique. Ou comme le chantait U2 à la fin du Gangs of New York de Scorcese : the hands that build America.
* Il aurait du mieux les ouvrir : c’est assez mal traduit
**Presque toutes les personnalités du livre défilent comme personnage chez Ellroy (Meyer Lansky, Sam Giancana, Mickey Cohen…)
*** Comme c’est formidablement raconté dans son autobiographie : The Kid Stays in The Picture.
La Mafia à Hollywood
Tim Adler
Nouveau monde Poche
lundi 13 mai 2013
Terence Stamp vs George Lucas
posté par Professor Ludovico
Peu à peu les langues se délient, depuis que G. Lucas a vendu son tank à 4 milliards de dollars. Là c’est Terence Stamp dans Le Figaro qui taille un short à son expérience starwarsienne dans le rôle du Chancelier Valorum. Stamp a accepté le rôle, dans le seul espoir de jouer avec Natalie Portman, qu’il considère comme la meilleure actrice actuelle.
Las : « Quand je suis arrivé sur le tournage le premier jour, j’ai demandé à George Lucas où était Natalie à qui je devais donner la réplique. Et Lucas m’a répondu « ici ! » en me désignant un point lumineux sur fond vert. Il lui avait donné un jour de congé. En fait j’ai compris que les acteurs n’intéressaient pas Lucas. Ce qu’il aimait, lui, c’était les jouets, les effets spéciaux. Lucas considère les acteurs comme des outils. Mais autant j’ai aimé être un outil dans les mains de Fellini, autant j’ai détesté ça avec Lucas. »
Ce n’est pas très nouveau, Liam Neeson et Ewan McGregor avaient fait à peu pres les mêmes reproches à l’époque.
Mais ça fait toujours plaisir, on se sent moins seul.