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Commentaires et/ou Conseils d’achat de DVD – Peut dégénérer en étude de fond d’un auteur



vendredi 16 décembre 2022


Le Narcisse Noir
posté par Professor Ludovico

Il ne fallait pas rater Le Narcisse Noir, car c’est le film culte du parrain du Queens, Martin Scorsese : pour lui, le plus grand film érotique qui soit. Normal, il y a des bonnes sœurs, un gars torse nu et un monastère himalayen bâti sur un ancien harem. On en fait plus, des films comme ça !

Sous la supervision de la jeune Clodagh (Deborah Kerr, la fixette de Michael Powell), une demi-douzaine de sœurs sont chargées de reprendre ce harem pour en faire un monastère chrétien sur les hauteurs de l’Himalaya. Sur place, elles devront gagner la confiance de la population locale, calmer les chaudasses (Jean Simmons), et se calmer elles-mêmes, devant le torse poil du bellâtre local (David Farrar)…

Evidemment, pas de sexe, on est en 1947 et il n’y a rien à l’écran, mais comme il est dit dans Mathieu 13:13 : « que ceux qui aient des oreilles entendent ! » Chez Powell, on est dans la sensualité bondage, tout en refoulement. Un regard qui dérape sur un torse, un stylo qu’on caresse, des lèvres qui tremblent…

Chaud comme la braise, on vous dit…  




jeudi 15 décembre 2022


Colonel Blimp  
posté par Professor Ludovico

Voilà un drôle de film, maintenant ! Qui commence comme une comédie sur la Seconde Guerre Mondiale avec une trépidante course-poursuite. 2h43 plus tard, Colonel Blimp se sera révélé une tragique réflexion sur l’amour, la mort et l’écroulement de l’Europe.

Le projet lui-même est étrange. Adapté d’un comic strip parodiant les vieux officiers anglais, Michael Powell transforme ce personnage iconique des valeurs anglaises en une histoire d’amitié anglo-allemande au long cours. La structure déroute tout autant. Le film commence par un jeune officier qui fait prisonnier, lors d’un exercice, le Colonel Blimp. Son argument : à la guerre comme à la guerre. Si les nazis trichent, les Anglais doivent aussi tricher pour gagner la guerre. Tout le contraire de ce que pense le Colonel Blimp : seules les valeurs traditionnelles de l’Angleterre : honneur, probité, respect de l’ennemi permettront de l’emporter.

On croit alors que le jeune homme est le héros du film, mais par une ellipse étonnante, le Colonel Blimp plonge dans la piscine du sauna et réapparait, quarante ans plus tôt, en jeune et fringant officier début de siècle. On ne suivra désormais que lui. Parti déjouer un complot anti-anglais en Allemagne, Blimp affronte en duel Théo, qui devient son ami. A tel point que Blimp le jette dans les bras de son amie Edith : les voilà mariés !  

On va suivre alors leurs différentes rencontres, alors que la guerre enflamme l’Europe : sur le front de 14, dans un camp de prisonniers en 1919, puis en réfugié du nazisme en 1939. Dans le même temps, une histoire d’amour, perverse et contrariée, irrigue le film. Edith, dont Blimp a compris trop tard qu’il était follement amoureux, et qu’il n’aura de cesse de se réincarner dans d’autres femmes (une infirmière, une épouse, une jeune militaire, toutes interprétées par Deborah Kerr…)

Film à la fois très conservateur et très sexuel, Colonel Blimp est ce drôle de mélange : une ode à l’Angleterre Eternelle, et un long poème fétichiste à Deborah Kerr, tout en étant également crypto-gay.

Si avec ça, vous n’avez pas envie d’y jeter un œil, c’est à désespérer de CineFast




lundi 28 novembre 2022


Pleasure
posté par Professor Ludovico

Rares sont les bons films sur la sexualité, et encore moins sur la pornographie. Depuis Day One, le cinéma exploite le corps nu (des femmes, évidemment !) et rame beaucoup sur le sujet. Il y a bien sûr Boogie Nights, le chef-d’œuvre Altmanien de Paul Thomas Anderson, incroyable chassé-croisé dans le Los Angeles des années 70 : un très grand film assurément.

Mais maintenant, il y a Pleasure de Ninja Thyberg. Un film radicalement différent, qui raconte pourtant la même histoire : une jeune arriviste débarque dans la Cité des Anges et rêve de percer dans le porno. D’abord bercée par la sororité de quelques copines sympas qui y travaillent déjà, elle comprend vite qu’il faudra faire beaucoup plus pour arriver au sommet, ce fameux carré VIP des pool parties qui détermine qui fera fortune dans le business. Pour cela, il faut tout accepter : le sexe et la violence. Et Bella est prête à tout…

Au lieu de travailler le sujet avec délicatesse, Ninja Thyberg l’attaque frontalement, sans chichi. Visuellement, il y a peu de différence entre son film et un véritable porno.

Mais voilà : celui-ci n’a rien d‘érotique, il est glacial et glaçant, notamment grâce à son actrice, Sofia Kappel, formidable monolithe blond de vingt ans qui prête son regard vide (et calculateur) au personnage de Bella.

Mais aussi parce que la réalisatrice maintient de bout en bout la distance exacte qu’il faut pour traiter ce sujet. Zéro préjugés, et zéro complaisance.




jeudi 17 novembre 2022


First Cow
posté par Professor Ludovico

Pour des raisons totalement inexplicables, nous n’avons jamais parlé de First Cow, le plus grand film de Kelly Reichardt, son cours marxisto-cinématographique sur la création de valeur et la naissance du capitalisme vers 1820, au fin fond de l’Oregon.

Deux femmes se promènent, de nos jours, sur les rives d’un fleuve. Un cargo passe au loin. Elles découvrent deux squelettes. C’est l’introduction sèche de First Cow, qui ne sera qu’un immense flash-back pour raconter comment ces squelettes se sont retrouvés là.

On découvre, deux cent ans plus tôt, ces trappeurs qui font commerce, en plein territoire indien, de la fourrure de raton laveur. Le Far West n’existe pas encore, les Etats-Unis sont une petite nation peuplée essentiellement à l’Est. Otis Figowitz est un jeune juif d’Europe centrale, qui va rencontrer King-Lu, un jeune chinois avec qui il se lie d’amitié. Les deux compères vont s’associer pour survivre dans ce monde brutal. Au-delà du symbole (l’Amérique est la fusion des peuples du monde entier) First Cow raconte rien de moins que la naissance (et la brutalité) du capitalisme.

Les deux jeunes gens, qui obtiennent immédiatement la sympathie du spectateur, vont « voler » le lait de l’unique vache de la colonie pour fabriquer de délicieux gâteaux. D’abord très appréciés, le duo va vite être démasqué.

A partir de ce tout petit argument, d’un décor minimaliste (un coin de forêt, la colonie, son pré, une vache), Kelly Reichardt crée comme d’habitude des personnages attachants, du suspens, et de l’émotion. Le B.A.-BA du cinéma. Mais elle fait aussi de la politique, sans faire du pontifiant.

Du grand art, vous dis-je.

NB : Tous les Kelly Reichardt passent en ce moment sur OCS. Vous n’avez pas d’excuse.




mercredi 2 novembre 2022


The Batman
posté par Professor Ludovico

Pour regarder sereinement The Batman, il faut faire fi – comme pour tous les films super-héros d’ailleurs – de l’inanité du propos. A savoir un justicier qui règle seul les problèmes dont la police est censée s’occuper ; les problèmes en question étant en réalité la corruption endémique de ladite police Gotham City ; et que, pour résumer, il s’agit d’un justicier solitaire associé à une police corrompue qui fait taire des gens qui dénoncent cette corruption ; tout cela sans autre forme de procès qu’un bon coup de poing dans la gueule…

Cherchez l’erreur. Si souvent, les méchants de cinéma veulent juste dominer le monde (ou le détruire), les antagonistes de Batman sont souvent des redresseurs de torts : The Riddler veut dénoncer le trafic de drogue, la maltraitance des enfants de l’orphelinat, Harvey Dent, la corruption de la police, Ra’s al Ghul veut sauver la planète et Bane veut s’attaquer au capitalisme boursier…

Ce qui fait des films parfaitement bancals, où l’on soutient les méchants (en désapprouvant un peu leurs méthodes expéditives, tout en ayant peu d’empathie pour le soi-disant héros (qui ne fait pas d’efforts pour être aimable), mais dont on finit par accepter les méthodes extrêmement expéditives pour arrêter les méchants, devenus trop méchants… et finalement soutenir le pouvoir en place.    

Si l’on accepte de faire fi de tout cela, alors oui, The Batman est un très bon film de genre. Matt Reeves, déjà brillant auteur de Cloverfield, de Let Me In et de deux Planètes de Singes, développe ici à la fois une telle esthétique visuelle et une telle maestria qu’il est difficile de ne pas rester en admiration, comme devant une toile de maître. Le film est long et bourré d’idées, mais son cinéma est au service de ces idées, et de ses (bons) acteurs. La narration est fluide, pas encombrée des affèteries nolaniennes… De sorte que ce Batman-là est un pur moment d’entertainment. Que demander de plus ? Le Professorino avait raison : il fallait voir ce Batman-là.




lundi 24 octobre 2022


Illusions Perdues
posté par Professor Ludovico

On découvre le cinéma français. On découvre Xavier Giannoli. Devant l’unanimité critique et copinesque, on a fini par craquer pour Illusions Perdues. Et là, c’est le choc : un film très beau, très bien construit, qui croit au cinéma, avec des acteurs au top niveau. Cécile de France lumineuse, Benjamin Voisin déjà vu dans Un Eté 85 mais qui explose ici, Vincent Lacoste enfin dans un autre rôle, Xavier Dolan, Jeanne Balibar, Salomé Dewaels et même Depardieu comme on l’a pas vu depuis longtemps.

Dans une construction simple mais efficace (The Rise and Fall of Lucien de Rubempré), le film use intelligemment de la voix off (souvent la jambe de bois des films qui ne tiennent pas debout). Mais il use de tout le cinéma sans souci d’esbrouffe. La reconstitution est belle, mais pas envahissante. Les effets sont là, mais à bon escient. On est avec Lucien, puis on le déteste…

Ne parlez pas d’une adaptation de Balzac, c’est bien d’un grand film dont il s’agit.




dimanche 25 septembre 2022


Les Infiltrés
posté par Professor Ludovico

Les grands films sont immortels, ils se réveillent comme des vampires à chaque visionnage et révèlent de nouvelles finesses*, comme les couches infinies d’un oignon… Et les grands films sont sur CineFast, évidemment… Mais non, Les Infiltrés n’y sont pas ! Pourtant il repasse sur OCS et à chaque fois, on reste jusqu’à la fin, et pas seulement pour son final incroyable.

Une seule explication à cette absence : les doutes, à l’époque, de Ludo Fulci ou du Framekeeper, qui, sous prétexte qu’il m’avait offert Internal Affairs, prétendait que l’original était beaucoup mieux. Un film hongkongais beaucoup mieux qu’un film de Martin Scorsese ? Ça frise la trahison. L’affaire fut réglée autour d’un alcool de marrons ramené directement de Corse, canal historique.

La force du film de Scorsese, et la force de tous ses grands films (Taxi Driver, Les Affranchis, Le Temps de l’Innocence, Casino, Le Loup de Wall Street…), c’est de mettre toute sa maestria cinématographique au service de la narration, et uniquement de la narration. Ses films « ratés » (A Tombeau Ouvert, Les Nerfs A Vif, Gangs Of New York, Hugo Cabret) sont au contraire des films où la maestria dépasse la simple efficacité et se met au service d’autre chose, à savoir l’hubris de Martin Scorsese, l’Artiste, le metteur en scène le plus virtuose de sa génération.

Mais cette fois ci, l’italo-américain est bien corseté dans un scénario en béton signé William Monahan**. Il est loin de ses bases, à 350 km de Little Italy ; dans le camp d’en face, à vrai dire : Boston, les Irlandais, la cornemuse. Pas de de Niro, de Joe Pesci, de Lorraine Bracco à l’horizon… Non, en face de DiCaprio, le loner infiltré au bord de la crise de nerfs, un casting 100% Massachussetts ou presque : Matt Damon en gendre idéal, mais parfait traître impuissant. Mark Wahlberg en flic survolté qui n’a jamais appris les virgules en CE1 (et les a remplacé par fuck). Martin Sheen en vieux chef sage et modérateur, Alec Baldwin en grande gueule FBI. Et évidemment Jack Nicholson en mafieux cocaïné…

Le casting, c’est avec le montage, le grand art du cinéma. Combien de films ratés par des erreurs de casting ? Mais dans les Infiltrés, tout est parfait, jusque dans les défauts. Vera Farmiga ne joue pas très bien ? Elle incarne parfaitement cette fragilité naïve et tragique, qui mènera les personnages à leur perte. Nicholson en fait trop ? C’est le personnage qui en fait trop, croyant que tout est possible quand on a la plus grosse paire de couilles du monde…

Le duel principal, Costigan/Sullivan, lui, est parfait.  DiCaprio, le nouveau Nicholson, apporte son intensité, sa violence, non pas à l’extérieur, mais vers l’intérieur du personnage. Costigan est terrorisé, ce n’est pas du tout un héros, même quand il prend le dessus. Matt Damon, qu’on a longtemps sous-estimé comme acteur – parce que c’est un anti DiCaprio – est son parfait contrepoint. Il a l’air terne, mais lui aussi est terrorisé, et essaie au contraire de jouer le mec viril.

La grande réussite des Infiltrés est là : prendre fait et cause pour DiCaprio, mais nous faire aussi trembler pour Damon. La mise en scène crée perpétuellement cette tension. Cela devrait être lassant, c’est passionnant pendant deux heures trente.

*Par exemple, l’homosexualité latente de Matt Damon est amené tout au long du film : son impuissance quand il fait l’amour à Madolyn, sa gêne dans le cinéma porno et l’allusion finale de Dignam « Tu me suceras la bite » : comme par hasard, Dignam est le seul qui n’est pas dupe de Sullivan  

** Kingdom of Heaven, Mensonges d’État, Oblivion, Sin City : J’ai tué pour elle




dimanche 18 septembre 2022


Rashomon
posté par Professor Ludovico

On pourrait expliquer les raisons passionnantes qui nous ont poussé à regarder America Latina plutôt que Rashomon, mais le lendemain, le travail est toujours là, et il y a une chronique à faire.

Nous voilà donc au MK2 Odéon devant le chef-d’œuvre d’Akira Kurosawa : Rashomon, le film qui a créé le concept de narration à plusieurs points de vue. Aujourd’hui, le chef-d’œuvre est tout de même lourd à digérer. Si l’on sait – et que l’on accepte – les contraintes du cinéma japonais (les hommes hurlent, les filles gémissent), le rythme de Rashomon reste dur à avaler.

Chaque scène est très longue, sachant qu’on raconte trois versions de la même histoire. Le brigand commence : il a bien désiré la femme de ce seigneur, les a suivis, l’a ligoté et violé sa femme. Et voilà la version de la femme, différente, et celui du mort (c’est le fantôme qui raconte). A la fin, le film aura démontré que la vérité réside dans l’œil de celui qui regarde. CQFD.

Auquel s’ajoute une morale sur l’horreur du monde, et la difficulté d’y vivre, joliment métaphorisé par le bébé abandonné et la pluie, qui maintenant cesse de tomber.

Il est temps d’aller de l’avant.




dimanche 4 septembre 2022


Key Largo
posté par Professor Ludovico

Dès les premières minutes de Key Largo, on sait qu’on est dans la production hollywoodienne, qualité Triple A. Noir et blanc marmoréen, couple mythique Bogart/Bacall, John Huston et la Warner. La Warner, peut-être le seul studio hollywoodien qui ait tenu une forme de ligne éditoriale tout au long de sa longue existence (99 ans au compteur) : des films méchants, mauvais esprit, immoraux, de William Wellman aux sœurs Wachowski en passant par Kubrick…

Key Largo, c’est la ville au début des Keys, cet archipel magnifique au sud de la Floride relié malheureusement par une horrible highway lardée de supermarchés. Il faut chercher la beauté derrière l’anarchie immobilière, ou revoir Bloodline. Mais là, on est en 1948, les Keys sont encore sauvages, et c’est l’hiver, l’ouragan gronde. Bogart débarque dans un hôtel ; il est venu dire au propriétaire quel héros son fils était pendant la guerre. Mais traine dans l’hôtel une bande patibulaire, en fait le gang d’un mafieux revenu en Floride, le terrible Johnny Rocco (Edward G. Robinson) qui va rapidement prendre tout le monde en otage.

Première audace, le bad guy n’apparait qu’au bout d’une demi-heure. Ce qui laisse le huis clos s’installer, les personnages (ambigus) se découvrir, et la tension monter jusqu’à l’explosion finale. En 1h40, Huston extrait l’essence même du film noir : des conflits moraux (qu’est-ce que le courage ?), le désespoir moral de l’après-guerre qui voit les profiteurs revenir sur le devant de la scène, et bien sûr, l’amour impossible. Voir Bacall qui regarde Bogart (ils sont en couple depuis quatre ans) suffit à donner des frissons dans le dos…




lundi 25 juillet 2022


La Mort de Staline
posté par Professor Ludovico

En son temps, le signore Fulci nous avait signalé La Cour du Tsar Rouge, l’excellente chronique de Simon Sebag Montefiore sur Staline et son entourage. En deux volumes écrits serrés, Montefiore décrivait l’incroyable mafia – bien pire que celle des Sopranos – qui dirigea l’URSS de 1924 à 1953. Un exercice du pouvoir totalement paranoïaque, ayant causé la mort de millions de soviétiques.

Il existe d’ailleurs un jeu de société très drôle, Kremlin, où l’on s’amuse à lancer des procès staliniens, à purger ses collègues et les envoyer au Goulag, pour saluer – si la santé le permet – à la Parade d’Octobre. Si la santé ne le permet pas, on meurt, le Ministre des Affaires Etrangères est chargé d’organiser vos funérailles. La Mort de Staline, pourtant tiré d’une BD de Fabien Nury, semble pourtant directement sortir d’une partie de Kremlin

Le film d’Armando Iannucci (par ailleurs auteur du moins fin Into the Loop) est pourtant une fidèle reconstitution des derniers jours de Staline et, en même temps, une farce hilarante mettant en scène ses obéissants affidés qui s’empressent de lui succéder, dans le respect de la pensée du Petit Père des Peuples.

Le casting (réel et fictionnel) est immense : Malenkov (Jeffrey Tambor), le successeur officiel, est une poule mouillée qui écoute le dernier qui a parlé ; c’est souvent Beria (Simon Russell Beale), le Ministre de l’Intérieur, qui peut mettre n’importe qui dans les caves de la Loubianka ; tandis que Nikita Khrouchtchev (Steve Buscemi) attend son heure. On croise un Joukov version Tartarin de Tarascon (Jason Isaacs) ou les enfants (gâtés et hystériques) de Iossif Djougachvili…

Une comédie très rafraîchissante, d’autant plus drôle et plus effroyable que tout y est en grande partie vrai.




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