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Commentaires et/ou Conseils d’achat de DVD – Peut dégénérer en étude de fond d’un auteur



dimanche 29 octobre 2017


Vietnam : Un Adroit Mensonge
posté par Professor Ludovico

Luc Besson disait qu’il faut voir plein de mauvais films pour en faire des bons ; Hitchcock et Kubrick prétendaient eux qu’il ne fallait jamais adapter un chef-d’œuvre. Démonstration conjointe dans le complet ratage qu’est Vietnam : Un Adroit Mensonge, le biopic de Terry George sur John Paul Van, conseiller militaire au Vietnam, et adaptation du très grand livre de Neil Sheehan, L’innocence Perdue.

L’histoire de Vann est édifiante : conseiller militaire en 60, il dénonce les errements de la politique américaine, notamment les « hameaux stratégiques » qui braquent les paysans vietnamiens contre les USA et arment le viet-cong. Obligé de quitter l’armée, le chien fou revient en 1965 comme conseiller civil, pour mettre en pratique ses recommandations. Mais il est trop tard, le Vietnam est déjà perdu. Le livre bascule à mi-parcours, révélant un terrible secret pesant sur Vann.

Le film, lui, est l’exemple à ne pas faire : un cinéma illustrant de la manière la plus plan-plan qui soit les grandes étapes de la vie de Vann. Chaque scène est incroyablement ridicule, et le film confine au nanar. Les personnages entrent dans les scènes comme un décor de théâtre. Le tout filmé comme un court-métrage amateur. Si vous voulez voir du non-cinéma, il faut regarder Un Adroit Mensonge. Mais vous devriez plutôt lire le très grand livre qu’est L’Innocence Perdue.

* Pourtant, Terry George est le réalisateur du très bon Hotel Rwanda, et scénariste d’Au Nom du Père




dimanche 29 octobre 2017


Sully, deuxième
posté par Professor Ludovico

Deux actionnaires de CineFast avec minorité de blocage, Ludo Fulci et le Rupélien, représentant chacun 18,6% des parts, ont exigé – contre la promesse de de me reconduire au poste de Chef Exécutive Officier – que je revienne sur certains films et que je revoie mon propos.

N’ayant pas de tâche plus excitante en vue que de défendre le cinéma américain et de vilipender le Film de Festival, je m’exécute. Sans trop me forcer : j’adore Dangers dans le Ciel et donc je reregarde Sully, en tout cas le bout qui passe en ce moment sur Canal. Et force est de constater qu’ils ont raison.

Si le film est toujours plombant dans son propos (Le-Héros-Américain-Seul-Contre-la-Bureaucratie-Tentaculaire), il est tout de même très bien fait. Même là où ça gratte. Sully est notamment très efficace à créer des personnages, loi numéro un de Ludovico.

Sully, formidablement joué par Tom Hanks, est une statue sculptée par Eastwood à petits coups de burin. Sully est normal, Sully est sympa, Sully boit un peu de vin de temps en temps, mais pas quand il vole. Eastwood ponce cette statue de True American Hero de l’extérieur, par les personnages secondaires, le chauffeur de taxi, la patronne de l’hôtel… Certes, ses sculptures du Mal sont plus caricaturales : l’ingénieure (déjà odieuse Mrs White de Breaking Bad, la pauvre Anna Gunn serait-elle condamnée à jouer les mégères moches ?), et les autres inquisiteurs du National Transportation Safety Board, tous pas sympas, bas du casque, etc.

Mais c’est la scène du crash, rejoué trois fois, et particulièrement la dernière, la plus complète qui va jusqu’au sauvetage par les autres american heroes (pompiers, marin des ferries…) qui est formidablement maîtrisée, mélange de film catastrophe réaliste et d’héroïsme spielbergien dont Tom Hanks est la figure de proue.

Là, on ne peut qu’admirer l’artisan à l’œuvre.




mardi 24 octobre 2017


Halt & Catch Fire, saison 4, épisode 7
posté par Professor Ludovico

C’était l’autre soir ; on regardait Halt & Catch Fire, cette quatrième et dernière saison. Et l’émotion nous a saisi à la faveur d’un plan (volontairement) artificiel : on a compris qu’on aimait ces personnages depuis toujours.

Halt & Catch Fire n’est pas une grande série. C’est le Mad Men du pauvre. Qui échangerait ces magnifiques costumes trois pièces contre un survêtement Tacchini ? Mais même en deuxième division, si vous vous intéressez à ces histoires de serveur, de PC, de jeu vidéo en réseau, bref tout ce qui fait nos vies depuis 1980, cette série est pour vous. Malgré ses personnages hésitants, ses comédiens pas toujours parfaits, et ses scénarios un peu faibles, H&CF fait le boulot.

Adieu les amis.




vendredi 25 août 2017


Au-delà du Réel
posté par Professor Ludovico

Encore un film raté de peu dans les années 80, et qu’on était pressé de voir. Enfin pressé… trente ans ont passé…

Plusieurs éléments avaient contribué à l’époque à la hype du film : les effets spéciaux (très poussés), le sens graphique « gothique » de Ken Russell, et surtout l’acteur, William Hurt. Il difficile de comprendre à quel point Hurt était le chéri de ces dames dans les eighties : grand, beau, blond, intelligent, bon acteur et jouant souvent le gars sensible, William Hurt était le roi de ces années 80.

Aujourd’hui, évidemment, tout cela sonne un peu moins juste. Rappelons le pitch : dans une université, des scientifiques mènent des expériences de privation sensorielle dans des caissons d’isolement. Oui, exactement la même chose que dans Stranger Things (qui a aussi piqué l’idée de générique). Eddie (William Hurt) est peu à peu confronté à des hallucinations qui vont l’amener à remettre en cause l’idée même de l’espace et du temps. Oui, on ne se mouche pas du coude dans Altered States.

Cela donne lieu à de magnifiques séquences oniriques, où Ken Russell est très à son aise, comme dans Tommy, Les Diables, ou les Jours et les Nuits de China Blue. Le reste du temps, on voit William Hurt à poil, en sueur, comme dans tous les prestations de l’acteur à cette époque, et on sent que c’est l’argument marketing du film.

Maintenant, la fin est cucul la praline et on n’a toujours pas compris comment cela remettait en cause « l’idée même de l’espace et du temps ».

Il reste néanmoins une influence certaine, des X-Files à Stranger Things.




dimanche 16 juillet 2017


Scarface
posté par Professor Ludovico

Scarface n’est pas simplement le film-référence de la planète rap, c’est un classique. Pour la huitième fois on regarde Scarface, le Scarface de De Palma. Le remake de la version d’Howard Hawks, déjà un très grand film, déjà un très grand scandale. Évidemment, il y a un objectif pédagogique (le cinéma, c’est pas fait pour s’amuser) : montrer au Professorino ce que c’est qu’un vrai trafiquant de drogue, et pas ce pseudo réalisme à la Narcos.

Ce qui frappe de prime abord, trente ans après, ce n’est pas tant que le film ait vieilli, mais plutôt qu’on voit que c’est devenu un petit budget, par rapport aux standards actuels. 25M$, c’était quelque chose. Mais vu d’aujourd’hui, il y a peu de décors : le garage de Frank, la boîte de nuit Babylone, le repaire du colombien à Miami Beach et évidemment, la maison de Tony, iconique palace romain tout de noir et d’or… et futur cercueil des rêves de Tony Montana.

Cela étant dit, la polémique de l’époque a totalement disparu : Le Figaro Magazine et François Chalais sont bien loin, eux qui reprochaient à De Palma de détruire le film de Hawks à cause du trop grand nombre de « Fuck » dans le scénario. Et qui vouait Pacino aux gémonies, lui l’acteur adulé du Parrain, pour s’être ainsi commis dans un film de si bas étage. Il est évident aujourd’hui que c’est l’une des plus grandes performances de Pacino, si ce n’est la plus grande. Quant aux dialogues, ils sont devenus cultes, mètre étalon, tout comme la violence (qui nous semblait apocalyptique en 1983, tronçonneuse, massacre final et tutti quanti) est devenu standard du genre.

Au contraire, ce qui ressort aujourd’hui, c’est la tragédie shakespearienne qui irrigue tout le film. Richard III incestueux, Tony Montana détruit tout sur son passage ; patrons, partenaires, alliés, amis, et même sa si chère sœur, l’adorable Ophélie-Gina (Mary Elizabeth Mastrantonio). Une Lady Macbeth cokée, Elvira (Michelle Pfeiffer) tente de guider son roi fou vers les sommets, tandis que les Rosencrantz et Guildenstern cubains se font massacrer à coup de M-16. C’est cette tragédie-là, cette histoire de petit gars des favelas qui embrasse le rêve américain, qui croit que tout est possible, et que oui, The World is Yours, qui fait de Scarface, version de Palma, tout autant un chef d’œuvre que son illustre prédécesseur. En délocalisant de Chicago à Miami, De Palma ne fait pas que moderniser le film ; il continue de raconter l’histoire de l’Amérique.




dimanche 9 juillet 2017


La Rivière Rouge
posté par Professor Ludovico

Des machos confrontés à des situations dantesques ? Le jeune qui doit remplacer le vieux ? Des femmes pointues, courageuses, qui n’ont pas leur langue dans leur poche et peuvent dire leur fait aux mâles environnants ? Ben oui, bien sûr, on est chez Howard Hawks ! La Rivière Rouge, un des plus grands films du maître, 1948.

Le pitch : des cowboys doivent convoyer le plus grand rassemblement de longhorns (9000 têtes), en partant du Texas qui produit trop de bétail, jusqu’au Missouri pour aller nourrir les grandes villes du Nord. Qui elles, n’ont pas assez de viande. Le western, c’est toujours plus ou moins l’histoire de l’Amérique.

A leur tête, Dunson (John Wayne) un chef acariâtre, usé par l’âge, le célibat forcé, et une forme de tyrannie tranquille. Accompagné de Matthew (Montgomery Clift), son fils adoptif, recueilli quinze ans plus tôt d’une attaque indienne qui emporta le seul amour de Dunson. Mais sa tyrannie finit par lasser tout le monde, même Groot (Walter Brennan, oui le vieux de Barbary Coast et Rio Bravo). Le fils putatif reprend alors la main, se dressant contre son père adoptif.

Même si le final est très faible – une happy end imposée par Hawks qui ne voulait pas que ses héros s’entre-tuent sans aucune raison valable – le reste est excellent : l’incroyable stampede de nuit (une semaine fut nécessaire pour filmer la débandade de centaines de vaches), John Wayne dans un rôle étonnamment ambigu, Montgomery Clift, l’intello homo newyorkais crédible en cow-boy taiseux, l’inévitable Walter Brennan, Joanna Dru, John Ireland…

Un classique vous dis-je !




dimanche 2 juillet 2017


Phase IV
posté par Professor Ludovico

Phase IV, depuis vingt ans, faisait partie de la todo list du Professore ; un film de SF rare, sur l’invasion à venir des fourmis sur notre belle planète.

Rare, on comprend pourquoi ; Phase IV est une bouse innommable. Décors en cartons, musique sous-Pink Floyd, montage approximatif, et acteurs de seconde zone. On comprend aussi pourquoi c’était culte à l’époque : effet « spéciaux », musique angoissante, préoccupation écologiste, et surtout, impressionnantes images réelles de fourmis… Ce Microcosmos avant l’heure devait faire de l’effet en 1974. Pas un grand succès au box office, mais gagnant à la troisième édition du festival d’Avoriaz.

Saul Bass, designer de générique réputé (allez voir sur Wikipédia, ça fait peur, du Carmen Jones de Preminger à Casino de Scorsese) ne fera pas d’autres films. On comprend pourquoi. A mi-chemin entre La Chose d’un Autre Monde d’Howard Hawks (1951) et The Thing de Carpenter (1982), Bass ne sait rien tirer de ces scientifiques coincés dans leur base (en plus avec une jolie fille). Entourés d’ennemis, dont on sait depuis toujours qu’ils sont de l’intérieur.

De cette psychose qui gagne, du savant fou, de la jeune fille égarée, Bass ne fait rien. Les acteurs jouent donc en ligne droite, pieds nus sur des rails.




mercredi 7 juin 2017


La 317e Section
posté par Professor Ludovico

Ça faisait un bout de temps que le DVD (Collection « Le Monde ») traînait sur la commode, et que le Lieutenant Jeg, du 3ème Cuir, me tannait pour que je regarde le « meilleur des films de guerre ».

Voilà c’est fait, et cette réputation n’est pas usurpée. On connaissait évidemment le cinéma particulier de Pierre Schoendoerffer (Le Crabe Tambour, L’Honneur d’un Capitaine) mais cette 317e Section nous avait, bizarrement, longtemps résisté. Et c’est vrai que c’est un choc.

Cette évocation réaliste, quasi-documentaire, de cette vie de section (une vingtaine d’hommes) qui retraite depuis Diên Biên Phu, on aurait dû la voir depuis longtemps au cinéma.

Le réalisme, ce n’est pas la question du bon bruitage d’un son de fusil, de la taille de costumes parfaitement raccords avec l’époque, ou de décors somptueux. C’est d’abord une question de personnages. Et là, il y en a deux, archétypes du jeune chef de section (Jacques Perrin) et du vieil adjudant (Bruno Cremer) qui en a vu d’autres.

Pierre Schoendoerffer n’en fait pas des tonnes sur le sujet. Parce que, comme lui (dans un contexte autrement moins dangereux), nous avons passé un an dans l’armée française, il fallait que cette évocation soit réaliste, sur ce microcosme bizarre qu’est une section de soldats, mélange éternel de camaraderies et de violences, de courages et de faiblesses.

C’est ce que réussit précisément Schoendoerffer. Il n’est pas le seul, ni le premier soldat-écrivain-cinéaste (Céline, Giraudoux, Jünger, Füller, Stone), mais sa réussite est particulière. Parce que l’on s’attache à la réalité de ses personnages, à leur véracité émotionnelle, on les suit sans difficulté dans leurs pérégrinations dans la jungle, et pas l’inverse. Le cinéma s’attache souvent à l’histoire, au détriment des motivations de ses personnages, souvent réduits à un cliché (le sergent cruel-mais-juste, le soldat-objecteur-de-conscience-mais-courageux).

Ici, pas de rédemption, mais quelques instants dans la vie de soldats traqués et défaits, mais qui reste des hommes. Malgré le harcèlement des Vietminh, reste l’espoir de s’en sortir, la possibilité de porter soi-même des coups à l’ennemi, la violence et la peur.

Le film se terminera abruptement comme se termine une guerre, comme se termine une vie. Cinquante ans après, le film n’est pas pris une ride sur ce plan-là. Qu’on ait fréquenté ou non l’armée française, il faut voir ce film.




mardi 6 juin 2017


That Thing You Do
posté par Professor Ludovico

Quand on cherchera la définition d’un film qui n’est pas gentillet, on pourra toujours tomber sur film de Tom Hanks. That Thing You Do, un film d’époque où le mot gentillet semble pourtant le plus adapté : les fifties, jolies filles, belles bagnoles, Coca-Cola et rock’n’roll. Mais Tom Hanks voit plus loin que ça. That Thing You Do est une histoire de one hit wonders, ces chanteurs qui, malgré un premier hit, ne deviendront jamais des stars.

One hit wonder, c’est la réalité économique du showbiz. Un producteur, comme un éleveur de pur-sang, doit avoir des dizaines de chevaux dans son écurie, et tous ne peuvent pas gagner l’Arc de Triomphe tous les ans… pour un Rolling Stone, un U2, un Téléphone, combien de The Tornados (Telstar), Dexys Midnight Runners (Come on Eileen), ou de Patrick Coutin (J’aime regarder les filles) ?

Et comme le dit le vieux musicien de jazz, trois choses peuvent venir casser ta carrière ; les filles, l’argent et l’alcool. Ou les trois. That Thing You Do filme cette démonstration ; chacun des personnages y succombera. Et cette belle histoire qui semblait partie pour une happy end années 50 se terminera, pas forcément de façon dramatique, mais en tout cas par l’échec de cette proposition.

Tom Hanks filme cela très basiquement mais très efficacement, en se donnant le rôle du méchant : le pragmatique producteur des Oneders.




mardi 30 mai 2017


Mulholland Drive
posté par Professor Ludovico

« On meurt, on passe un bout de temps à rêver, et on revient… »

Si un film de David Lynch devait s’appliquer à cette citation du Maître de Missoula, ce serait bien celle-là. D’ailleurs, il n’est pas recommandé de revoir ses films, l’expérience initiale étant souvent la meilleure. Ses films sont des rêves, et on ne fait jamais deux fois le même rêve. David Lynch a toujours voulu – comme Hitchcock – s’adresser aux émotions du spectateur ; Mulholland Drive est l’achèvement total de cette ambition.

Après Twin Peaks, après un séjour à Los Angeles, l’an dernier, il fallait néanmoins emmener la Professorinette voir Mulholland Drive, pièce ultime du puzzle Lynch.

Et même si, à cette relecture, on gagne en compréhension ce qu’on perd en rêve, le film conserve sa magie intacte. Mulholland Drive reste le diamant noir dans la carrière de Lynch, indubitablement son meilleur film.

Tout y est : l’éloge ténébreux de Los Angeles, ville-labyrinthe dont on verra la substantifique moëlle : Winkie’s diner, Pink’s hotdog, les studios de la Paramount et les bureaux des producteurs mafieux, Howard Hughes en cravate à motif damas, ranch dans les canyons et villa de beautiful people sur les Hills, palmtrees sur Rodeo Drive, Downtown L.A. et Hancock Park, et même un duo de flics… tout cela sans le moindre establishing shot*. Los Angeles est grand, mais c’est une prison étouffante pour ceux qui s’y perdent.

Mulholland Drive est aussi un hymne au dark side d’Hollywood, la corruption inhérente à l’Usine, où les rêves fracassées d’une petite blonde de l’Ontario championne de jitterbug échoue dans les contre-allées des lot des studios, condamnée à observer de loin les autres réussir. Tel Janus, on en verra les deux visages montés en juxtaposition ; Betty répétant une scène ringarde dans sa cuisine, puis en offrant une interprétation exceptionnelle** devant des patrons de studios juste après. A Hollywood comme ailleurs, il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne…

Le film est aussi la formidable description du dédale des sentiments, les mystères de l’amour et ceux de la jalousie. Pendant deux heures, un grand cinéaste ne cessera pas de faire confiance au spectateur, l’incitant à débrancher le cerveau (qui essaie de comprendre quelque chose à ce déluge de personnes, de situations, de lieux) et à ouvrir grand son cœur pour, enfin, ressentir.

Il n’y a pas de plus grand film sur ce plan-là. Mulholland Drive, comme Twin Peaks, parle directement à vos émotions ; la peur et l’effroi, le rire et l’amour, le désir et les larmes.

Non, il n’y a pas de plus grand film sur ce plan-là. Mulholland Drive s’adresse directement à votre âme.


* Si ce n’est la classique vue de nuit, avec les lumières de La Brea av, qui indique, comme les cailloux du Petit Poucet, la direction prise par Rita dans la nuit angelino.
** Tout aussi exceptionnelle que la performance de Naomi Watts dont le film fit décoller, à 33 ans, la carrière.




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