[ Le Professor a toujours quelque chose à dire… ]

Le Professor vous apprend des choses utiles que vous ne connaissez pas sur le cinéma



vendredi 24 février 2012


« Gentillet »
posté par Professor Ludovico

On me reproche d’utiliser à tort et à travers, et surtout hors de propos, ce qualificatif. Je vais essayer d’expliquer ce que j’entends par là.

Qu’est-ce qu’être gentillet dans le cadre d’une œuvre ? Disons que c’est quand un artiste essaie de produire une œuvre « confrontante », en clair un truc censé être violent, dérangeant, décapant, mais qu’au final, cette œuvre retombe sur ses pieds bien pensants. Comme une guitare saturée qui se la joue heavy metal dans une chanson de variété : rock, mais pas trop fort…

Ainsi Walking Dead, le comic-book, ou la série, sont des œuvres Gentillettes : situé dans un univers pourtant désespéré (l’Apocalypse Zombie), elles restent finalement dans le créneau très étroit du mélo américain : famille nucléaire, père-mère-fils, aimons-nous-les-uns-autres-bordel-de-merde ! Le moindre franchissement des valeurs familiales est sanctionné ; le personnage s’en excuse d’ailleurs quelques pages plus loin. Comme si personne ne pouvait tromper sa femme ou mentir à son fils après la fin du monde.

Ce n’est pas tant que ces valeurs soient à jeter (elles font parfaitement l’affaire dans Pretty Woman ou dans Tintin), c’est simplement qu’il y a vis-à-vis du public mensonge sur la marchandise. Walking Dead se présente comme une œuvre clivante (zombies, têtes tranchées, el toutim…), ce qui n’est pas le cas de Tintin.

Autre exemple, de deux œuvres prétendument décapantes : Desperate Housewives et Sex and the City. Dans les deux cas, on nous promet que ça va charcler grave sur les femmes d’aujourd’hui. Mais dans Desperate Housewives, on retombe aussi vite sur des valeurs très traditionnelles : madame rentre au foyer, et les vaches sont bien gardées. Sex and the City, au contraire assume ses choix jusqu’au bout. Une série pleine d’empathie pour ses personnages, mais qui n’hésite pas à franchir la ligne jaune… Sans s’en excuser après.

Cela pose, au fond, le problème du réalisme. Dans l’univers de Tintin, il est aisé de comprendre que même si notre reporter belge commet quelques péchés véniels (se saouler, par exemple) ; on sait qu’il expiera bientôt, avec un petit Milou, ange et démon, sur chaque épaule. Les méchants d’ailleurs sont le plus souvent ridicules, et inoffensifs. Mais dans un monde détruit par l’apocalypse, il est difficile d’imaginer que la société n’ait pas évolué un tant soit peu : La Route fournit un aimable exemple, en contrepoint de Walking Dead. Sans aller jusque là, des films aussi différents qu’Esther, Watchmen, Alien vs Predator, La Colline a des Yeux, Spiderman vont au bout de leur situation initiale et en assument les conséquences… Tout comme les conclusions drôles mais pessimistes de Seinfeld répondent à la niaiserie des fins d’épisodes happy-ending-serrons-nous-dans-les-bras de Friends.




dimanche 12 février 2012


Affiche standard
posté par Professor Ludovico

C’est la Professorinette qui me l’a signalé : quelqu’un s’est amusé à regrouper des affiches de cinéma par « cliché ». Par exemple toutes les affiches avec des Grosses Têtes et un Petit Personnage qui Court en Contre Jour sur la Plage.

C’est drôle et vous trouverez plus loin d’autres exemples, comme par exemple, « Dos à Dos », « Au Lit », ou « Entre les jambes »

Qu’est-ce à dire ? Que nous sommes conditionnés, prêts à réagir à n’importe quel stimulus marketing ? Sûrement. Affiche rouge = film de filles ; affiche bleue avec typographie « à empattement »* = film animalier ou écologique ; affiche bleue avec typographie « sans serif »** = film d’action un peu inquiétant, film avec des jambes dessus = sexy + rigolo…

Témoignage, aussi, de la faiblesse créative, ou simplement d’un certain sens de l’affiche qui marche.

Signe surtout, que l’œuvre d’art appartient depuis toujours à un genre, une donnée immuable depuis le théâtre antique : comédie ou tragédie. L’affiche ne fait que transmettre ce message : « Venez donc voir la nouvelle tragédie de …, la nouvelle comédie de… »

Et ça c’est plutôt rassurant…

* à empattement : une typographie classique, avec des petits patins terminant chaque lettre, comme dans la police Times
** sans serif : une typographie sans empattement, comme la typo de ce site




jeudi 26 janvier 2012


Topten 2011
posté par Professor Ludovico

Il est parfois des Topten consensuels, et l’édition 2011 est de ceux-là : il suffit de comparer le classement du Professore :

1 Une Séparation
2 Drive
3 L’exercice De L’état
4 Melancholia
5 Shame
6 Sucker Punch
7 Source Code
8 Scream 4
9 Morning Glory
10 Faites Le Mur

Bottom Five
1 Les Tuche
2 Battle For L.A.
3 Le Gamin Au Vélo
4 A Dangerous Method
5 Les Adoptés

Versus celui de mes petits camarades :

1 Une Séparation
2 Drive
3 La Piel Que Habito
4 Le Discours D’un Roi
5 Polisse
6 The Artist
7 Et Maintenant On Va Où ?
8 Incendies
9 Melancholia
10 Le Cochon De Gaza

Bottom Five
1 Mon Père Est Femme De Ménage
2 Ex-Ae : Tree Of Life
3 Ex-Ae : Black Swan
4 Ex-Ae : Tous Les Soleils
5 L’exercice De L’état

3 films en commun, c’est déjà pas mal.

Point d’étonnement : L’Exercice de l’Etat, qui a déclenché des torrents de critiques pour le moins inattendus chez des pro-cinéma français.

Pour le reste, on est plutôt d’accord : l’affaiblissement formulaïque du cinéma yankee, la consternante constance du cinéma français, et les séries, les séries, toujours les séries : Game of Thrones, Mad Men, Les Tudors

Mais ça ne nous empêchera pas d’aller voir quelques films en 2012…




mardi 3 janvier 2012


Demandez le programme !
posté par Professor Ludovico

Vous vous inquiétez de la sortie du reboot de Spiderman ? Vous voulez déjà acheter vos lunettes 3 D pour le 4 avril 2012, date à laquelle, 100 après*, le Titanic coule à nouveau ? Vous voulez prendre une semaine de vacances pour éviter la ressortie en salles de Jar-Jar Binks ? Tout le programme des deux prochaines années ciné est là, avec des liens menant à chaque film.

Pratique…

 

*à 10 jours près




dimanche 1 janvier 2012


2011-2012
posté par Professor Ludovico

 C’est l’heure traditionnelle des bilans, et avant le Topten traditionnel de la mi-janvier, on peut d’ores et déjà tirer un bilan de l’année, et tirer quelques perspectives sur la comète maya de 2012, qui rappelons-le, détruira l’an prochain notre monde en général et CineFast en particulier*.

Commençons déjà par le box office, français et US, qui nous donnent déjà un bilan « objectif » de l’année. Aux USA, le Top est chiffré : 7, 3, 4, 2, 4, 5, 2. En effet, les sept premiers du Box office sont des suites :

  1. Harry Potter 7 et les Reliques de la Mort
  2. Transformers 3 : La Face cachée de la Lune
  3. Twilight 4 Révélation
  4. Very Bad Trip 2
  5. Pirates des Caraïbes 4 : La Fontaine de Jouvence      
  6. Fast and Furious 5         
  7. Cars 2
  8. Thor
  9. La Planète Des Singes, Les Origines
  10. Captain America : First Avenger

Une preuve de plus, s’il en fallait, de la décadence du cinéma US, incapable de produire de nouveaux sujets lui-même, tous ces films étant des adaptations de livres à succès, de jouets à succès, d’attractions Disneyland à succès… Seuls Cars, Fast and Furious, et Very Bad Trip sont des franchises créées par Hollywood, et on ne peut pas dire qu’elles soient du niveau des Die Hard, des Aventuriers de l’Arche Perdue ou de Star Wars.

La situation française est légèrement plus ambiguë :

  1. Intouchables   
  2. Rien A Déclarer
  3. Harry Potter 7 et Les Reliques De La Mort
  4. Les Aventures De Tintin, Le Secret De La Licorne
  5. Pirates Des Caraïbes 4, La Fontaine De Jouvence
  6. Twilight 4, Révélation
  7. La Planète Des Singes, Les Origines
  8. Le Chat Potté         
  9.  Le Discours D’un Roi
  10. Cars

Deux grosses comédies françaises en tête, puis les mêmes blockbusters…

Pour ma part, je n’ai vu que trois films US du Top10 (Pirates 4, Transformers 3, Captain America), et seul le dernier m’a plu.

Tout est dit. Le cinéma qu’aime le Professore n’est pas dans le Top : Sucker Punch, Source Code, Drive… Coté français, pareil, mon chouchou Le Service de l’Etat n’est pas au Top, assez logiquement. Mais surtout, comme les 50 premiers films ont dépassé le million d’entrée, un film n’y est pas : Jodaeiye Nader az Simin, on en reparlera.

Pour 2012, que souhaiter ? Titanic en 3D, Star Wars 1 en 3D, le prequel d’Alien, Prometheus, Millenium façon Fincher, Sherlock Homes 2, Extrêmement Fort Et Incroyablement Près, le film du 11 septembre d’après Jonathan Safran Foer, Battleship, un nouveau Judge Dredd qui rendra peut-être enfin justice au comics, Bilbo, et Lincoln… aucun doute, chacun aura ses raisons de retourner au cinéma l’an prochain.

Pour ma part, je regarde de plus en plus la télé : 21 films contre 36 au cinéma. Et c’est sans compter les séries, dont Le Trône de Fer, Mad Men saison 5, et quelques autres surprises qui viendront forcément égayer notre année maya.

Bonne année 2012 à tous, au cinéma ou ailleurs…

* Sauf que le Professore a évidemment déjà sa place dans une des Arches de l’Himalaya (avec écran HD et le câble, full options) 




vendredi 30 décembre 2011


Jérôme Commandeur
posté par Professor Ludovico

Le one man show n’a a priori rien à faire sur CineFast, mais il s’agit ici des espoirs qu’on peut mettre dans le comédien Jérôme Commandeur, ou, au delà de ça, de la différence entre un bon acteur et un mauvais texte.

Car Jérôme Commandeur, le spectacle est pas mal, sans plus. Mais on y décèle, et c’est toujours assez rare, un incroyable potentiel. Commandeur est un comédien-né, capable de se transformer sans accessoire aucun, sinon une paire de lunette, en camionneur ou en pimbeche de conseil général. La transformation est totale, et il en joue ; enlevant un moment ses binocles, pour nous rappeler qu’il y a un acteur sous l’espagnole alter mondialiste fan d’Hélène Segarra…

Côté texte, c’est plus faible. La dénonciation habituelle des feignasses de la fonction publique, les absurdités psychothérapeutiques, ou les engagements politiques à la Florent Pagny. La critique est facile, et un peu grossière. On est loin de Gaspard Proust ou Jerry Seinfeld.

Mais pour avoir découvert Commandeur sur Europe1 où il faisait justement du Seinfeld le vendredi matin, à débusquer en entomologiste nos petits tracas du quotidien (le camping, l’apéritif, les visites chez mémé), le Professore sait qu’il en reste sous la pédale. Comme dans Les Tuche, où il ne sauvait pas le film, mais nous distrayait de la médiocrité ambiante en patron de club de gym obséquieux.

Longue vie au Commandeur.




dimanche 18 décembre 2011


Le Royaume Enchanté
posté par Professor Ludovico

De bruit et de fureur. Voilà ce que propose Le Royaume Enchanté, le livre-événement de James B. Stewart, édité chez Sonatine. Pas étonnant que l’auteur fasse référence au grand Will, car toute l’œuvre shakespearienne peut être convoquée dans cette histoire détaillée de l’entreprise Disney, entre 1984 et 2005. Ces vingt ans c’est tout simplement le règne de Michael Ier, Michael Eisner lui-même. D’abord monarque réformateur, l’ancien président de la Paramount deviendra un Richard III paranoïaque et destructeur, érodant ce qu’il avait précisément contribué à construire.

En 1984, il dépoussière pourtant la vieille maison Disney en quelques coups de cuillère à pot marketing : augmenter le prix des parkings de Disneyland, sortir les classiques Disney en VHS, bâtir des hôtels autour des parcs : en un an, Eisner fait exploser les bénéfices d’une maison endormie. Grâce à son numéro 2, Jeffrey Katzenberg, il renoue Disney avec son glorieux passé, mais oublie de le récompenser au passage. Eisner touche en un an 67M$ de prime, et Katzenberg, zéro. Ce dernier se plaint, mais n’obtient rien. Tout juste lui concède-t-on un petit bonus : 2% sur les profits réalisés sur les films produits par lui, mais uniquement quand il aura quitté la société. Katzenberg fulmine : les films sortent au compte-goutte, et il pourrait très bien ne rien toucher du tout ! Sauf qu’en 5 ans (1989-1994) Katzenberg supervise Qui Veut la Peau de Roger Rabbit ? La Petite Sirène, La Belle et la Bête, Aladin et Le Roi Lion. Très vite, Disney lui doit déjà 200M$.*

Le Royaume Enchanté regorge de ces anecdotes qui font la joie du Professore, qui par ailleurs, déteste Disney, n’est jamais allé à Disneyland, et n’a vu aucun dessin animé de l’oncle Walt.

Mais voilà, la meilleure histoire qu’Hollywood ait jamais écrite, c’est elle-même : combats d’egos, millions de dollars, intégrité artistique vs rentabilité marketing, tout y est, et bien plus encore, dans Le Royaume Enchanté. Mieux, on se plaît à se rappeler tout au long de la lecture du livre une partie de nos vies. Car ces événements, même lointains, nous y avons participé : le scandale Eurodisney, la bulle Internet, la fusion Time Warner, le succès surprise de Lost et Desperate Housewives, le départ de Katzenberg pour fonder Dreamworks (Shrek, Nemo, etc…), le succès de Pixar et le clash avec Steve Jobs, vous vous rappellerez sûrement d’un ou plusieurs de ces événements

Car que vous aimiez ou non Disney, il est le plus parfait représentant de cette culture américaine qui se déverse chaque jour dans nos télévisions, PC et iPads.

Une lecture hautement recommandable.

*Un épisode qui en dit long sur la pseudo génie des affaires américain.

Le Royaume Enchanté
James B. Stewart,
Editions Sonatine





samedi 10 décembre 2011


Intouchables : la non-critique
posté par Professor Ludovico

Voilà, c’est trop tard. Trop de monde me presse d’aller voir le Super Film de l’Année. Vaguement tenté au début, je n’ai plus du tout envie.

Pour comprendre, il faut entrer dans le petit cerveau schizophrène du Professore. Car dans ce cerveau, il y a un gros snob qui sommeille.

Un gros mot, snob. Élitiste, aussi. Des mots interdits dans notre culture démocratique, qui confond « accès pour tous à la culture », et « culture pour tous ». On n’est pas forcé, pas forcé du tout, d’aimer ce que la majorité aime. On n’est pas forcé de detester obligatirement non plus… Mais voilà, je n’aime pas les Chtis. Pas par atavisme social (le Professore vient du fin fond de la Beauce), mais par une trop grande cinéphilie. Si l’on va voir 5 ou 6 films dans l’année (moyenne nationale), les Chtis sont un divertissement comparable à d’autres, et même plutôt favorablement comparable à d’autres. Si on va en voir 5 ou 6 fois plus, on a des chances d’avoir vu des comédies plus drôles, plus fines, plus subtiles. C’est aussi mathématique que cela.
Pour en revenir aux Intouchables, il se trouve que lorsque j’ai vu la bande annonce, j’ai caressé l’idée d’aller voir le film : j’aime Omar, j’aime Cluzet, et l’histoire avait l’air suffisamment originale. Si je l’avais vu à l’époque, il est possible que je l’ai trouvé suffisamment sympa pour écrire une chronique élogieuse. Mais voilà, je n’y suis pas allé. Et son succès m’a dégoûté de le faire. Ce n’est pas bien dire ça, je le sais ce n’est pas très rationnel non plus, même pas subjectif, mais l’idée d’aller aimer le film que tout le monde aimait, c’était un repoussoir suffisant.

Pourquoi ? C’est dur à dire.

Il y a évidemment une volonté de s’extraire de la masse, de ne pas faire partie du Mainstream, qui est une caractéristique dominante chez moi : être de gauche à une table de sympathisants UMP ou vanter les vertus d’une Kalachnikov à la Fête des Voisins de Boboland, downtown Paris 11°. Mais aussi, sûrement, l’idée qu’un tel succès consensuel ne peut être que suspect. On m’opposera Titanic, ou Tintin (la BD) mais dans le fond, un tel succès touche forcément un nœud sensible de la psyché française, et ça me dérange.

Par ailleurs, et c’est formidablement analysé dans un récent article de Libé, le « chantage au vécu » que nous impose Intouchables (« c’est juste parce que c’est vrai, et comme c’est vrai vous devez rire et vous devez pleurer ») est tout simplement insupportable en tant que spectateur. On a le droit de manipuler le spectateur, mais pas celui de le prendre à la gorge pour lui imposer des sentiments…

Intouchable, en effet.




vendredi 2 décembre 2011


Ken Russell
posté par Professor Ludovico

Le réalisateur provoc british est décédé cette semaine à 84 ans, et j’avoue que ça m’a fait de la peine, parce que j’ai adoré tous les films que j’ai vu, même si j’en ai vu peu (le bonhomme en a réalisé 70)

Mon chouchou reste Les Jours et les Nuits de China Blue, probablement irregardable aujourd’hui, mais que j’ai vu plusieurs fois, tout simplement parce que Kathleen Turner était l’actrice la plus hot des années 80. L’histoire de cette prostituée, libérée la nuit et designer coincée le jour est évidemment un conte de fées, mais c’était à l’époque un choc esthétique et moral.

Sinon, il y a Les Diables, film historique destroy sur les possédés de Loudun, et Tommy, la grande fresque sous acide des Who, le seul film qui mérite véritablement le titre d’opéra rock…

Ken Russell était un grand formaliste, un peu défoncé, un peu délirant, osant un cinéma peut-être foutraque, mais un cinéma original et dérangeant qu’on a du mal à imaginer aujourd’hui… Ken Russell meurt sans héritier.




lundi 21 novembre 2011


Grosse flemme
posté par Professor Ludovico

Ben voilà, malgré un programme chargé (Drive, Les Marches du Pouvoir, Tintin, Contagion), impossible d’extraire ses fesses de la chaleur cocoonique du foyer familial. 15 000 bonnes raisons s’offrent à nous : notre deux-mâts de Virtual Regatta en difficulté au large d’Auckland, le Rugby européen sur France2, PSG-Nancy (si on avait su !) Surtout, c’est l’absence d’élément moteur (le petit camarade qui te relance sur Drive…) qui nous fait lâcher l’affaire…

Finalement, ça sera The Walking Dead sur la télé…

D’ailleurs, on y reviendra.




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