Allez au cinéma ! Regardez des bonnes séries à la télé ! Reagrdez vos DVD qui croupissent sur votre étagère !
PS Et très bientôt, le Topten des cinéfasteurs !
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… mais Guillaume Canet est le wonderboy du cinéma français ! En deux films, et à à peine 33 ans, il met deux fois de suite dans le mille, avec Mon Idole, et encore plus cette fois-ci, avec Ne le Dis à Personne. Si on en parle ici, c’est bien que Canet est un cinéaste américain, qui croit en l’efficacité, au travail des acteurs et à scénario qui tient un film. Trois qualités qui font le succès de ce film, inspiré d’un roman américain…
Ne nous trompons pas, Ne le Dis à Personne, le livre, c’est du best-seller de gare, c’est loin d’être de la littérature. Autant le Professore apprécie perdre deux heures de son précieux temps devant Bad Boys II ou The Rock, autant il déteste perdre une semaine à lire du roman de gare. Il avait déjà perdu beaucoup de trop de temps à lire Disparu à Jamais du même Coben, aussi ne se penchera-t-il pas sur Ne le Dis à Personne.
Mais comme on lui posait la question : « Qu’est-ce qui vous a intéressé dans Shining ? », Saint Stanley Kubrick répondit : « c’est plus facile d’adapter un mauvais livre qu’un chef d’œuvre* ».
Et c’est tout à fait ce qui se passe dans Ne le dis à personne. L’intrigue, comme dans le livre, est un « page-turner » : on envie de savoir ce qui va se passer à la scène suivante. Canet ne se pose pas de questions, ne fait pas dans la sociologie (quoique), il déroule son histoire, il adapte… Efficacité, efficacité ! il transpose l’histoire en France, et en fait même un film très français, avec ses petits nobliaux de provinces, ses magouilles locales… Et quand il glisse une scène d’anthologie (la traversée du Périphérique, complètement gratuite), on n’y pense pas, parce qu’on vibre pour Cluzet, et que cette scène est parfaitement imbriquée dans la personnalité de Cluzet, et dans le film.
Comme Les Infiltrés, ou King Kong, c’est l’heureux retour du cinéma Oooh ! Aaah ! On est content d’avoir payé sa place et de pouvoir en parler, avant que tout le monde ne l’ait vu sur TF1. Les acteurs sont bons. Enfin ça dépend. Cluzet, par exemple, peut passer de très bon à pas terrible). Et surtout l’intrigue s’enchaîne scène après scène et on envie de savoir ce qui s’est réellement passé, cette nuit là, près du lac, mais je ne vous en dis pas plus. Courrez le voir si ce n’est pas déjà fait.
*Stephen King, fou de rage suite à l’adaptation de Kubrick qui, selon lui, avait « dénaturé son œuvre », produisit 17 ans plus « son » Shining pour la télévision. Une œuvre qui mérite d’être vue, rien que pour voir ce que la colère peut faire à un homme.
…il y a avait pourquoi de quoi s’inquiéter ! Rappelons, avec un peu de cruauté, les quatre derniers opus du maître : Aviator, Gangs of New York, A Tombeau Ouvert, et… Kundun ! Si la maestria de Scorcese n’a jamais fait défaut, son flair pour trouver le bon scénario semblait pour le moins troublé. C’est pourquoi je rechignais devant l’insistance de mes amis cinéphiles, m’incitant à aller voir Les Infiltrés avec des arguments aussi peu sûrs que « vas-y, c’est super », ou « c’est Scorcese, quand même ! Et y’a Nicholson ». J’étais prêt à instruire un procès en Woody Allenerie, tout le monde me semblant tomber dans le panneau habituel de la hype. J’y tombais moi-même, finalement, pour ne pas le regretter.
C’est non seulement un des meilleurs Scorcese, mais c’est aussi une pure merveille, façon Les Affranchis. 2h30 et pas un gramme de graisse, que du muscle. Même quand Nicholson cabotine, ca le fait. Di Caprio est très bon (il l’a toujours été, même dans Gangs of New York, même dans Aviator !) Matt Damon est bon, Mark Wahlberg est bon, Alec Baldwin est bon et Vera Farmiga est bonne !
Mais surtout, la mise en scène est impeccable : pas d’effets de manche, mais un montage comme toujours efficace et qui suit cette fois-ci un scénario en béton. Des personnages construits, à qui on laisse le temps de s’exprimer, et de faire voir leurs côtés sombres.
Le Professore, début 2007, se met à douter : et si l’avenir du cinéma US était à Hong Kong ?
On l’avait dit avant que ça sorte : ça allait être super bien… ça l’est, mais comme le Professore a toujours quelque chose à dire, il y a quelques regrets aussi.
Deux, en fait.
Pour ceux qui ont vu Da Ali G Show, le film n’est qu’en fait l’américanisation de sketchs déjà connus : la bouffe chez les bourges, l’achat de pistolets antisémites, tout ça nous l’avons déjà vu en Grande Bretagne. Mais on sent bien que Sacha Baron Cohen veut pousser aux USA la logique plus loin, plus haut, plus fort. A l’américaine, donc. C’est aussi plus scato, avec deux trois gags assez vaseux, qui n’étaient pas dans la version originale. Personnellement, ça n’est pas mon truc.
Ensuite, des raccourcis de montage cassent un peu l’ambiance, et finalement, sont une leçon –en creux – sur le montage, c’est-à-dire l’art du cinéma. (On peut même dire que c’est la seule le seul art du cinéma, qui a tout piqué ailleurs (la photographie, la peinture, le théâtre, la musique)). Il n’y a de montage qu’au cinéma.
Une scène éclaire particulièrement mon propos. Quand Borat, en panne de voiture, monte dans un camping car de jeunes étudiants fêtards, il se passe un truc bizarre, qu’on pourrait appeler une « rupture de convention ». Le spectateur sait ce que ne savent pas les étudiants (selon le procédé de l’ « ironie dramatique ») : Borat est un imposteur.
Mais il manque une scène, celle ou Borat présente les deux caméramans qui montent avec lui dans le camping car. Car imaginez vous à leur place : un type fait du stop au bord de la route, avec derrière lui deux cameras, et des projecteurs. Vous allez peut-être vous arrêter, par curiosité. Mais vous allez vouloir en savoir plus : « Qui es tu ? Tu es Kazakh ? Tu fais un reportage ? ». Eh bien cette scène n’existe pas. Borat fait du stop. Le camping car s’arrête. Les étudiants acceptent de le prendre, il monte à bord et la conversation s’engage. En faisant cela, le film brise la convention qui nous lie depuis le début : bien sûr il y a une histoire (Borat, reporter Kazakh, traverse l’Amérique parce qu’il veut épouser Pamela Anderson), mais il y a aussi une autre histoire : on sait, par le buzz autour du film, que tout cela n’est qu’une imposture. Et même si je sais que les étudiants ne se sont pas des comédiens (ils ont même attaqué la production, affirmant qu’on avait profité de leur fort taux d’alcoolémie pour leur faire tenir des propos racistes), j’avoue que ce passage m’a laissé dubitatif.
Il reste néanmoins beaucoup de bon dans le film, et notamment cette distance parfaite qu’entretient Borat avec son propos. Il joue le raciste victime du racisme. Et d’un racisme bien spécial, le racisme condescendant, le racisme positif pourrait-on dire. On a envie de l’aider, ce pauvre Kazakh qui dit des horreurs sur les femmes, les juifs, les PD… On le comprend… Il pourrait être civilisé, comme nous, mais après toutes ces années de communisme, ma pauvre dame…
Et montre ainsi, derrière notre compassion, toute la force du préjugé.
Ouh la la ! Le retour du cinéma vérité ! Le retour du cinéma engagé ! Mais qu’est-ce qui vous a pris Mr Linklater, de vouloir adapter ce livre, Fast Food Nation, au cinéma ? Vous, l’auteur de bluettes parait-il réussies , Before Sunrise et Before Sunset ?
On avait vu le vent tourner avec A Scanner Darkly, que vous adaptâtes également cette année. Ce cinéma verbeux, c’est vous bien sûr, mais c’est aussi la grande tradition du cinéma des années 70. Malheureusement, un film engagé, c’est d’abord un film. Il ne suffit pas de le pétrir de bonnes intentions. Adapter le livre de Mr Schlosser, c’est bien. Vouloir le transformer en fiction, c’est déjà plus dur.
Pendant la première heure on cherche l’histoire. Ensuite, on comprend qu’il n’y en a pas, ou plutôt, qu’elle tient à deux fils : d’un côté, un directeur marketing d’une chaîne de fast food enquête dans un abattoir sur la présence de bouse de vache dans la viande de ses burgers, de l’autre, des mexicains passent illégalement la frontière pour trouver du travail dans cet abattoir. Bien entendu, ils ne se rencontreront jamais. Aussi est-on condamné à suivre l’intrigue « politique », débitée à coups de dialogues pesants et moralisateurs, censés être incarnés par les personnages. Malgré un cast d’élite recruté pour l’occasion, probablement plus par conviction que par le scénario (Bruce Willis, Patricia Arquette, Avril Lavigne, Greg Kinnear), tout ça est un peu dur à avaler.
Il est intéressant de voir qu’en face, côté documentaire, on franchit aussi le Rio Grande en scénarisant toujours plus : Farenheit 9/11, la récente affaire du « Cauchemar de Darwin », ou sur le même sujet, l’excellentissime Super Size Me , auprès duquel Fast Food Nation fait pâle figure.
« Ce qu’il y a de plus pitoyable au monde, c’est, je crois, l’incapacité de l’esprit humain à relier tout ce qu’il renferme. Nous vivons sur une île placide d’ignorance, environnée de noirs océans d’infinitude que nous n’avons pas été destinés à parcourir bien loin. Les sciences, chacune s’évertuant dans sa propre direction, nous ont jusqu’à présent peu nui. Un jour, cependant, la coordination de connaissances éparses nous ouvrira des perspectives si terrifiantes sur le réel, et sur l’effroyable position que nous y occupons, qu’il ne nous restera plus qu’a sombrer dans la folie devant cette révélation, ou a fuir cette lumière mortelle pour nous réfugier dans la paix et la sécurité d’un nouvel obscurantisme. »
C’est par ces mots que commence L’Appel de Cthulhu, le « chef d’œuvre » d’Howard Philips Lovecraft. Je met chef d’œuvre entre guillemets, parce que ce n’est pas forcément de la grande littérature ; mais comme la Terre du Milieu de Tolkien, Cthulhu est l’œuvre d’une vie. Celle de Howard Philips Lovecraft, écrivain passablement dérangé, raciste, sexiste, inconnu de son vivant, mais publié et adulé depuis. Sa vision tourne autour de l’univers Cthulhu et de lui seul, et pendant 30 ans, Lovecraft n’a fait que rétisser son ouvrage.
L’argument est le suivant : avant l’humanité, des dieux très puissants ont régné sur la terre, et en ont été chassés au fond des océans, dans l’antarctique, au cœur du bayou. Aujourd’hui (en 1920), des humains dégénérés perpétuent toujours un culte à ces sombres divinités, qui, quand l’alignement des astres sera propice, reviendront régner sur terre…
La nouvelle lovecraftienne est souvent bâtie sur le même canevas : le narrateur vient d’hériter d’une vieille maison d’un oncle bizarre qui vivait isolé du reste de la familleen Nouvelle-Angleterre. Le narrateur se rend sur place, et découvre l’existence de cultes adorant ces divinités d’outre-espace. Il lutte désespérément contre elles pour découvrir finalement qu’il est lui-même contaminé, que le sang des anciens dieux coule dans ses veines ; il ne lui reste plus qu’à rejoindre ses ancêtres.
Si quelques nouvelles avaient été adaptées par le passé (souvent de manière très décalée (Herbert West, réanimateur, par ex.), nous attendions tous l’adaptation de l’oeuvre originale, L’Appel de Cthulhu, il semble que ce soit chose faite puisqu’un film est en post-production ; une bande annonce est même disponible ici.
Reste à voir ce qu’Hollywood peut faire de cette mythologie tellement « gotham » (american gothic) ; la bande annonce est encourageante, voire impressionnante, mais le cast semble composé de parfaits inconnus ou débutants. A suivre, donc…
J’ai eu la chance de revoir ce Miyazaki avec la maternelle de mon fils. Voilà un film qui fait plaisir. Outre sa beauté plastique, Mon Voisin Totoro est un film qui donne tout simplement espoir dans le cinéma. Miyazaki ne s’embête pas avec le scénario : deux enfants et leur père vont vivre à la campagne pour se rapprocher de leur mère, malade. Les dialogues sont assez consternants : « Oh ma maman chérie, comme tu es belle aujourd’hui », etc.
Mais Miyazaki s’en fout : il a confiance dans le cinéma, il a confiance dans SON cinéma. Pas de cadrage délirant, pas d’image de synthèse, pas d’effets spéciaux. Un montage tout bête, un changement de musique, puis du silence… En un plan, Miyazaki bascule de la chronique champêtre dans le film fantastique puis dans la féerie, ou (la fameuse scène sous la pluie) dans la poésie pure…
Les enfants, qu’on dit drogués à la télé, ne s’y sont pas trompés… ça ne mouftait pas !
A noter qu’il ressort en DVD, en coffret avec Porco Rosso, pour la modique somme de 30 Euros…
Voilà un film étonnant. Un film qui frôle le chef d’œuvre, sans jamais y sombrer. Un film d’une maestria incroyable, une vision hallucinante du futur, et un ratage total. Enfin, pas total, parce qu’on ressort quand même abasourdi. Doublement, même. Scotché par une telle prédiction de notre futur, rendu si prégnant par la qualité des décors, des accessoires, des costumes, des paysages : notre futur est là, sous nos yeux. On n’est pas dans Blade Runner (le futur noir), ni dans Minority Report (le futur blanc), non, on est dans le futur gris. Gris comme la vie de tous les jours. C’est la guerre, partout, comme aujourd’hui. Il y a des attentats, comme aujourd’hui. Des riches, des pauvres. Juste une petite différence : y’a plus d’enfants. Nulle part.
C’est là que ça commence à se gâter : les questions se bousculent dans la tête : « Pourquoi ? Comment ? ». On les repousse du bout d’un neurone, habitué qu’on est au scénario écrit au dos d’une boite d’allumettes de la production US. « C’est pas le problème ! » nous dit Hitchcock. Il est gentil, Hitchcok, mais il est anglais ! Et Les Fils de l’Homme, un film américain produit par Universal, qui se passe en Angleterre ? C’est louche… D’habitude, ils les adaptent ; dans le même genre, Spielberg avait situé sa Guerre des Mondes aux Etats-Unis…
Alors ca nous titille cette histoire, ces enfants qui manquent, tout ça… Mais heureusement, ça progresse : il en reste un, un enfant, qui reste à naître… Problème, il est dans le ventre d’une réfugiée, et il fait pas bon être réfugiée dans l’Angleterre de 2027. Alors le héros, il est contacté par son ex femme pour trouver un passeport, qui lui permettrait d’accoucher en pleine mer, auprès d’une mystérieuse organisation baptisé le Projet Humanité. Evidemment, le héros, Clive Owen, il veut pas au début, et puis ensuite, il veut. Et le reste du film va se dérouler de péripétie en péripétie, toutes aussi prévisibles les unes que les autres. Le héros et le femme enceinte sont pourchassés, ils s’échappent. Et, incroyable, les méchants les retrouvent une fois, deux fois. On ne sait pas trop comment ils font, mais ils y arrivent. Mais nos héros s’échappent à nouveau. L’héroïne accouche dans une sorte de camp de concentration ; et elle s‘échappe. Si ! Si ! Je ne vous dévoile pas la fin, tellement elle est difficile à deviner. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on ne saura rien du projet Humanité…A la place, y’a un running gag de choix de prénom…
En bref : WHERE IS THE FUCKING SCENARIO ?
Là, je sens mes contempteurs habituels protester… « Il fait pas tout le temps le malin, le Professore ! Quand c’est le scénario de Spielberg ou Michael Bay, on l’entend pas gueuler aussi fort !!! »…. Eh oui ! C’est tout le problème des Fils de l’Homme : c’est une grosse connerie américaine déguisée en film d’auteur. Quand on voit ce film, on pense au Stalker de Tarkovsky, à Full Metal Jacket… on pense aussi à ce que V for Vendetta aurait pu être. Je le répète, ce film est un film incroyable, dotée d’une vision hors du commun, et qui mérite d’être vu rien que pour ça ! Mais il faut respecter le genre : si on fait un film aussi ambitieux, il ne faut pas prendre les spectateurs pour des neuneus. Si, au contraire, on fait dans le divertissement, il ne fallait pas être aussi sérieux…
CineFast n’a pas pour habitude de préjuger des films avant de les avoir vu, mais pour Borat ! On fait une exception. Parce qu’on a déjà vu les pitreries de Sacha baron Cohen dans son délirant Da Ali G show (le show sur Channel Four, pas le film calamiteux).
Le principe de Borat est simple : Sacha, déguisé en reporter kazakh, pénètre dans toutes les institutions anglaises avec sa caméra (le collège d’Eton, les bourges de St John’s Wood), leur fait croire qu’il réalise un reportage pour la télé kazakh sur « gigantesque culture britannique », et évidemment, leur fait dire les pires horreurs sur les femmes, les noirs, les homos, etc.
Cette fois-ci, Borat s’attaque à l’Amérique ; Le gouvernement kazakh aurait même déposé une protestation officielle ; le film est réalisé par Larry Charles (producteur de Seinfeld et Curb your Enthusiasm)… à ne pas rater, donc !
Yam shamash !!!
Et vous pouvoir trouvé très bonnes information sur Kazakhstan sur site officiel, là :http://www.borat-lefilm.com/
Ca n’a pas grand chose à voir avec le cinéma, puisque ça se passe au Théâtre du Châtelet, et que c’est une opérette immortalisée par Luis Mariano, Bourvil, et Annie Cordy. J’en vois déjà au fond de la classe qui pensent que le Professor Ludovico a pété un câble. Loin de là. Il faut courir voir Le Chanteur de Mexico, un spectacle comme on n’en fait plus : drôle, simple, pétant de couleur et d’optimisme. Très loin donc, du pessimisme et du sarcarstisme ambiant. Oh lala, mais il a va vraiment pas bien, le Professor ! Il va nous appeler à voter Sarkozy et à lire La France Qui Tombe de Nicolas Baverez ? Pas du tout. Le Chanteur de Mexico c’est peut être l’art à portée des caniches, comme disait l’autre, mais c’est aussi tout simplement du plaisir basique : couleur, danse, chansons, etc. Y a-t-il une honte à prendre du plaisir ? Faut-il ne s’intéresser qu’aux problèmes de l’exclusion, dans les films kurdes palmés dans les Alpes Maritimes ?
C’est ainsi que revenant à ses moutons CineFastiens, le Professor se permet de faire remarquer qu’Hollywood n’a jamais été aussi grand que lorsqu’il produisait des comédies musicales : Singing in the Rain, Un Américain à Paris… Bubsy Berkeley, Gene Kelly, George Cukor…
Vous ne saviez pas que le Professor Ludovico était une midinette ? Maintenant c’est fait !