mardi 19 mai 2009


Star Trek
posté par Professor Ludovico dans [ Les films ]

Il y a deux façons d’envisager ce film ; soit du point de vue du trekkie pur, soit de celui du cinéphage-trekkie (si vous n’êtes pas trekkie, passez votre chemin).

Dans le premier cas, Star Trek – version Abrams est un régal, un des meilleurs opus de la série, du niveau par exemple de Star Trek: First Contact. Action, paradoxe temporel, voyage spatiaux, tout y est. Et en plus, un renouvellement – nécessaire et attendu – de la franchise : d’où viennent ces personnages ? Comment sont ils devenus amis ? On se régale.

Mais si on ajoute l’option cinéphile, Star Trek est juste un film moyen, et surtout, déceptif. La bande-annonce, survendeuse, faisait rêver : on allait voir ce qu’on allait voir : Monsieur Abrams lui-même, non-pratiquant, allait renouveler la cathédrale Star Trek. On allait découvrir l’avant, la création de l’Enterprise, la jeunesse des personnages, bref, sortir des archetypes BD, et donner une vision sérieuse. Belle entreprise que de vouloir, enfin, donner ses lettres de noblesse à la SF : 30 ans qu’on attend ça, de la SF sérieuse. A part Outland, Alien et Blade Runner, que des conneries à la Star Wars/Cosmos 1999, des types en pyjama tout pareil, et des propulseurs photoniques et des vaisseaux à réacteurs atomiques.

Le début nous laisse croire ça, avec ses décors fabuleux, l’Iowa et ses monades urbaines (les lecteurs de Christopher Priest, et les amateurs de Chris Foss me comprendront). Mais très vite, ça redevient le Star Trek habituel : décors cheap (palme spéciale à l’intérieur du vaisseau romulien), dialogues incompréhensible, et baston finale, à coups de poing, bien sûr.

Mais la plus grosse déception, c’est J-J. Abrams lui-même, qui confirme être un metteur en scène très moyen (après Mission Impossible III). Grand scénariste (Armageddon), grand script doctor (Lost), grand producteur (Alias), mais qui ne sait pas tourner un film. Caméra branchée sur un vibromasseur, coups de laser dans tous les coins, on ne voit rien. A tel point que le premier plan séquence sur la démission de Spock (dix secondes) passe pour un chef d’œuvre. (Il faut l’avouer, les comédiens sont excellents)

Donc pour résumer, si vous êtes trekkie comme le Professore, vous passerez un excellent moment avec des amis de longue date. Sinon, passez votre chemin.




mardi 19 mai 2009


Hellogeekette
posté par Professor Ludovico dans [ Séries TV ]

Êtes vous un « geek » ? Si vous ne l’êtes pas, c’est que vous l’êtes sans le savoir ! Vous avez vu le Seigneur des Anneaux ? Vu Batman dimanche soir sur TF1 ? Lu une fois X-Men ? Etiez fans de Drôles de dames, des Mystères de l’Ouest, avez joué à Donjons & Dragons, ou à Zelda sur Gameboy Advance (cochez les mentions inutiles) ?

Aujourd’hui, comme l’expliquait très bien un récent documentaire de Canal+ « Suck my geek », la culture « jeune » a gagné ; elle est partout ! Nos enfants savent ce qu’est un stormtrooper, et qu’il faut un anneau pour les gouverner tous. Dans les années 80, combien de filles avons nous ratées à cause de Star Wars, Strange et Marvel ?

Aujourd’hui, les trucs des puceaux d’hier, la SF, les jeux de rôles, les superhéros, les ordinateurs, les jeux vidéos, toutes ces malédictions qui ont ravagé notre sexualité sont devenues la réalité d’aujourd’hui. Geek is mainstream. Grâce à Peter Jackson, George Lucas, Sam Raimi, et – geek of the geeks – Bill Gates ! les anciens tricards sont les maîtres du monde. Et chez nous, c’est pareil : Alexandre Astier, rôliste, fait un carton avec Kaamelott, et Ubisoft est un géant mondial.

C’est dans ce contexte, ami non geek, qu’Hellogeekette t’est précieux. Cette websérie, t’éclairera sur les us et coutumes de la Geek Nation. Le pitch : une geekette cohabite avec un mec normal. Leurs aventures (4’30 », montre en main) vous apporteront les réponses que vous attendez aux grandes questions philosophiques d’aujourd’hui : Farscape ou Star Trek ? Second Life ou Wow ? Subprimes ou Livret A ? Derrière l’esprit court-metrage entre copains, un vrai travail de série, une ambiance potache qui sert le propos, et un bon esprit… C’est quand vous voulez, sur Hellogeekette.com.

PS 1 A ne pas rater : le vrai-faux film d’entreprise hilarant de Transkom, la boîte de production (réelle, celle-là) qui produit et réalisé la webserie. Des gens qui citent John Hughes (Une Créature de Rêve) ne peuvent pas être mauvais.

PS 2 Et une performance d’acteur qui laisse pantois : notre ami Jean-Michel en fan de métal, lui qui ne fait pas la différence entre Yesterday et Yesterday’s Papers.