samedi 4 avril 2009


Des conditions idéales pour voir un film
posté par Professor Ludovico dans [ Le Professor a toujours quelque chose à dire... ]

Après « Pourquoi Aller au Cinéma », CineFast explore pour vous le « Comment ».

Car le cinéma, c’est, comme la messe, avant tout un rituel. Les horaires par exemple : pour ma part, je ne vais au cinéma qu’à 9h ou 22h. Quand j’y suis obligé, y aller à des heures normales est un vrai supplice : faire la queue ? Être assis à côté de quelqu’un ? Entendre le bruit du pop-corn ? No way !

Donc, voici les 6 commandements du parfait CineFaster

1) Silence
Se taire pendant le film, c’est une évidence, mais ce n’est pas toujours le cas. Rien de pire que le gars qui téléphone à ses copains pendant le film (vu), ou le papy qui raconte Barry Lyndon pendant tout le film (vu aussi)

2) Baisser la tête
Les gens grandissent, ou quoi ? Y’ a toujours un hurluberlu qui s’assoit devant vous, ou qui a adopté une coupe Sengoku. Très important de baisser la tête, et de s’installer bien confortablement au fond du fauteuil…

3) Être au milieu
C’est une évidence : il faut être installé dans l’axe, pour éviter les déformations latérales de l’écran, et de bénéficier au mieux de la stéréo. Il est important d’être pas trop loin de l’écran, pour que tout votre espace visuel soit absorbé. Pas trop près, quand même : si il y a une école « Collé à l’écran », je n’en fais pas partie…

4) Voir les bandes-annonces
Indispensable. Et on ne parle pas pendant les bandes-annonces… C’est ça qu’on va aller voir dans les semaines qui suivent… Alors, un peu de professionnalisme, SVP !

6) Regarder le film jusqu’au bout
Ca aussi, c’est le professionnalisme cinefasteur : on ne peut pas juger un film dont on n’a pas vu le début et/ou la fin. Sans parler de lire le générique, notre base de travail, ou encore les petites séquences postérieures…




samedi 4 avril 2009


La Première Étoile / Panique à Hollywood
posté par Professor Ludovico dans [ Brèves de bobines -Les films ]

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, voilà coup sur coup deux films qui illustrent les paradoxes franco-américains. D’un côté Panique à Hollywood, le travail de qualité made in Sunset Boulevard : casting d’enfer, comédiens magnifiques, musique splendide, et montage aux petits oignons, pour un résultat finalement décevant. En face, La Première Étoile, le prototype du film franchouillard, écrit, mais pas suffisamment réécrit, mal joué, mal casté, mal filmé, mais dont on ressort le sourire aux lèvres, ne serait-ce parce qu’il a, lui, quelque chose à offrir.

Hollywood qui parle d’Hollywood, ça fait toujours des étincelles : Sunset Boulevard, The Player, Swiming with Sharks, Get Shorty : ça marche à tous les coups. Ici, quand on aligne en plus Bob de Niro en producteur trouillard (sic !), Sean Penn en acteur de blockbuster (re-sic), John Turturro en agent procrastinateur, Bruce Willis qui refuse de se raser la barbe, et la toujours splendide Catherine Keener en directrice de studio implacable, aucun risque de s’ennuyer… Mais à part ça… c’est tout ! Intrigue faiblarde, fin queue de poisson, ça se laisse regarder, mais c’est tout. Et uniquement sur Canal+, puisque Hollywood n’a pas daigné le sortir en France, c’est dire…

La Première Étoile, c’est tout le contraire : un histoire touchante d’Antillais pauvres qui veulent aller au ski… La comedie sociale à la française. Et même si ce n’est pas très bien fait, ça marche : c’est gentil, c’est drôle, c’est pas fin mais pas caricatural non plus, bref c’est à voir…




samedi 4 avril 2009


Brand recognition (Prédictions)
posté par Professor Ludovico dans [ Le Professor a toujours quelque chose à dire... -Les films ]

Au cinéma, c’est comme partout, y’a des marques. Celles qui donnent envie d’acheter tout de suite (Star Trek, Spielberg, Michael Bay), et celles qui font fuir illico : Nick Cage en prophète de l’Apocalypse par exemple. Etrange destin pour ce jeune comédien prometteur, qui de Birdy et de Sailor et Lula, passa – après une impressionnante séquence de muscu – à l’excellent Kiss of Death (de Barbet Schroeder), et s’y découvrit instantanément une vocation de star High Concept.*

Depuis notre Nicolas promène donc sa carcasse. Dans des nanars improbables, où, en général, il prédit l’avenir, équipée d’une prothèse capillaire tout aussi improbable : (Next et aujourd’hui Prédictions)

Ce qui fait qu’on a finit part s’en rendre compte, et donc, brand recognition oblige, ne plus y aller…

* rappelons que le scénario d’un film High Concept a pour vocation de tenir sur le dos d’une boite d’allumettes, selon la formule de Don Simpson)