dimanche 5 février 2006


Sideways, l’escroquerie critique
posté par Professor Ludovico dans [ A votre VOD -Les films ]

Bon c’est pas un mauvais film. C’est un road movie sur les quadra plutôt sympathique, avec quelques bonnes scènes. Ca se laisse voir, donc !

Mais dire que c’est meilleur film indépendant de 2005 !!!

Studio Magazine – Thierry Cheze
« Payne a bâti, avec application, une fable légère et totalement jubilatoire. (…) Sa mise en scène sait se faire discrète pour laisser place aux mots. (…) Sideways est tout le contraire d’une oeuvre mortifère. Porté par un formidable quatuor d’acteurs, dont la virtuosité n’a d’égale que la profondeur de jeu, il se déguste comme l’on boit un grand millésime. avec respect, envie, et un plaisir infini. A votre santé ! « 

Ciné Live – Philippe Paumier
« L’Amérique telle qu’on oubliait de l’aimer, fantasque et sentimentale, embrassée par la délicatesse d’Alexander Payne: c’est l’une des plus divines déclarations d’amour à l’humain, c’est une déchirante histoire d’amour tout court. A la santé du quatuor vedette ! »

Elle – Elisabeth Quin
« Un road-movie au charme fou, très drôle. (…) Boire, parler, et encore boire, avec des rencontres de passage. Depuis quand ca suffit à faire un très bon film américain, subtilement politique ? Depuis Alexander Payne, qui dose admirablement la comédie de moeurs, la satire et la romance. « 

Le Figaroscope – Jean-Luc WACHTHAUSEN
« Avec quatre acteurs méconnus et une intrigue toute simple, Payne développe un propos humaniste, épicurien et, par chance, il évite l’écueil du vin triste dans lequel se glisse juste un peu d’amertume. Message reçu aux Etat-Unis où Sideways est devenu le film phénomène  »

Heureusement, il y a les Cahiers du Cinéma – Charlotte Garson : « Aimanté par le tourisme beauf qu’il chatouille, Alexander Payne chemine mollement sur l’autoroute du Buddy Movie initiatique aux gags poussifs. « 


3 commentaires à “Sideways, l’escroquerie critique”

  1. FrameKeeper écrit :

    Le road movie est un genre qui a toujours été surcôté par la critique.. forcément c’est destructuré par nature.. je propose que l’on revisite le Panthéon des road movies lors d’une prochaine cession…

  2. CineFast » Little Miss Sunshine écrit :

    […] La France, fille Aînée de l’Eglise… du cinéma indépendant US ? C’est se poser la question, après avoir vu Little Miss Sunshine, encensée par la critique : « incroyable petit film » « acide, tendre, cruel » « échappée drolatique » « Menée tambour battant », on vous passe les détails. Si vous avez lu ma critique sur Sideways, vous voyez où je veux en venir. Même film, mêmes effets sur la critique. Daniel Schneidermann ferait sûrement une excellent papier l -dessus, l’effet boule de neige sur des médias qui se montent le bourrichon pour décréter que tel film est Le Film Du Mois. […]

  3. CineFast » The Descendants écrit :

    […] partie, par contre, est une catastrophe, d’abord à cause du misérable talent de Payne (Sideways m’avait énervé, j’aurais dû me méfier). Ne sachant pas filmer un mélo, le réalisateur […]

Votre réponse