mardi 8 février 2011


La blague du jour
posté par Professor Ludovico dans [ Hollywood Gossip -Le Professor a toujours quelque chose à dire... -Les gens ]

Tara Reid, beauté blonde vue dans quelques films (The Big Lebowski, American Pie, Sexe Intentions, Scrubs), a fait sensation ces jours derniers en annonçant sa participation à The Big Lebowski 2, la suite des célèbres aventures du Dude, le slacker quadra des frères Coen.

Problème : cette suite n’existe pas ! Ça n’a pas désarmé Ethan Coen, qui a répliqué, très british : « Je suis très heureux qu’elle travaille dessus »




mardi 8 février 2011


Le Discours d’un Roi
posté par Professor Ludovico dans [ Les films ]

Allons à l’essentiel : Colin Firth est bien, très bien, et la fin est émouvante, nimbée du mélodramatique Deuxième Mouvement de la Septième Symphonie de Beethoven.

Mais entre nous, tout est dit : quand on utilise des moyens aussi grossiers, il est normal d’arriver à ses fins. Filmez la mort d’un caniche sur le Concerto L’Empereur, et je pleure aussi.

Non, avec cette fin parfaite, Le Discours d’un Roi se trahit : grosses ficelles et manuel du parfait petit scénariste. C’est ce qu’on a pensé pendant tout le film, pendant que la salle bondée s’extasiait, vibrait, commentait, les Aventures du Gentil Bertie et de son Aimable Serviteur-Orthophoniste, Daniel Logue (joué avec ce qu’il faut de rouerie par Geoffrey Rush, acteur-producteur de l’objet en question)…

Si on s’ennuie, c’est que Le Discours d’un Roi est extrêmement prévisible : bègue, Bertie doit se faire soigner. Mais entouré de mauvais conseils, il n’y arrive pas. Il rencontre enfin Logue, un gars sympa (forcément, il est fils de brasseur !). Au début ça colle pas trop entre eux, mais ensuite, évidemment, ils deviendront les meilleurs amis du monde. CQFD.

A CineFast, on n’a rien contre le scénario taillé à la serpe, mais comme dans l’art, tout est affaire de perspective : soit on est dans la nouveauté, dans l’avant-garde, dans la démarche artistique, et on ne sera pas regardant sur le trait d’un Picasso ou d’un David Lynch, soit on est dans le classicisme (oh le joli paysage, oh le joli mélo), et là, on en veut pour notre argent, c’est à dire un travail de qualité, et un peu plus de finesse…

Ce conte de fées, finalement très américain (le gentil père de famille névrosé qui ne voulait pas être roi), est inacceptable. Car nous, habitants du Vieux Monde, nous savons que la monarchie, ce n’est pas Walt Disney : c’est Hamlet, Le Roi Lear, et Richard III réunis. Ces gens n’habitent pas sur la même planète que nous, ils sont élevés, des la naissance, en prévision de ces luttes de pouvoirs. Et George VI-Bertie n’y fait pas exception…

On préférera donc The Queen (qui su, malgré ces contraintes de réalisme, être empathique avec Elisabeth II), Les Rois Maudits, ou même les Tudors