mardi 12 juillet 2005


Actu au 12 juillet
posté par FrameKeeper dans [ Brèves de bobines -Les films ]

La guerre des Mondes: sur le papier, Cruise, Spielberg et Wells, désolé mais ça ne me faisait pas rêver.. certes le « Dernier Samouraï » était très respectable, « Soldat Ryan » est un chef-d’oeuvre et « the time machine » a marqué mon enfance cinématographique mais dans l’ensemble ces trois-là me font rarement décoller et la première version ciné de ce livre ne m’avait guère emballé… Et bien le Cinéma n’est décidemment pas une science exacte car au final, je suis sorti de la salle:
– totalement stressé et lessivé par une maîtrise de la tension dramatique absolument remarquable
– passablement intrigé par deux ou trois scènes improbables a priori riches de sens … qui reste cependant à reformater..
La suite au prochaine épisode mais en attendant, allez-y.

Le courage d’aimer: le couple c’est l’art du compromis durable et ça passe donc par un Lelouch tous les deux ans. Celui là est dépouillé, maîtrisé, peu urticant, mais dépourvu de ce qui fait normalement le succès de son cinéma.. à savoir l’histoire (la belle histoirrrre) C’est pas grave, Michel Lebb est super et le sosie de Dany jeune aussi… Possible un dimanche après-midi vers 16h pour se rattraper avec un autre film au cas où.

Profession Profiler: les dix petits nègres version FBI .. pas vraiment flippant, pas vraiment attachant, pas vraiment désagréable… Possible après le Lelouch mais bon.. pas le film de l’année.. ni du mois.. « SAW » était quand même beaucoup plus chiadé mais il est vrai assez insoutenable par moment…


2 commentaires à “Actu au 12 juillet”

  1. Professor Ludovico écrit :

    compromis, non ? pas compris ?

  2. Professor Ludovico écrit :

    +1 pour le génie de spielberg à l’œuvre dans La Guerre Des Mondes. On ne peut être que bluffé devant la maestria technique, qui avait un peu disparu des dernières oeuvrettes du maître. Sio on s’amusait par ci par là dans Catch Me If You Can , ou Minority Report, je trouvais Steven atteint de depardieusite aigüe ; c’est-à-dire, qui trop embrasse, mal étreint.

    Mais là, on enchaîne morceau de bravoure sur morceau de bravoure,les acteurs (Tom Cruise et Dakota Fanning) sont excellent, c’est très bien écrit, sauf bien sûr la traditionnelle fin « heureuse » laisse un peu sur sa faim.

    Mais on reste scotché devant cette vision – rare chez Spielberg -, noire et désespérée, de ce monde à l’agonie. Et on se dit que ce film aurait été sûrement différent avant La Liste Schindler. En écho, on voit ici un peuple à l’extermination, et ce peuple, c’est la peuple américain !

    Il y a aussi du grain à moudre pour le Frame Keeper, sur le plan des symbole : le trou dans la vitre, le tonnerre divin qui vient du ciel, mais aussi, ce plan qui ne cesse de me hanter : l’église détruite au début, et qui réapparaît, magique, dans le dernier plan bostonien…

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