dimanche 5 novembre 2006


Le Chanteur de Mexico
posté par Professor Ludovico dans [ Le Professor a toujours quelque chose à dire... ]

Ca n’a pas grand chose à voir avec le cinéma, puisque ça se passe au Théâtre du Châtelet, et que c’est une opérette immortalisée par Luis Mariano, Bourvil, et Annie Cordy. J’en vois déjà au fond de la classe qui pensent que le Professor Ludovico a pété un câble. Loin de là. Il faut courir voir Le Chanteur de Mexico, un spectacle comme on n’en fait plus : drôle, simple, pétant de couleur et d’optimisme. Très loin donc, du pessimisme et du sarcarstisme ambiant. Oh lala, mais il a va vraiment pas bien, le Professor ! Il va nous appeler à voter Sarkozy et à lire La France Qui Tombe de Nicolas Baverez ? Pas du tout. Le Chanteur de Mexico c’est peut être l’art à portée des caniches, comme disait l’autre, mais c’est aussi tout simplement du plaisir basique : couleur, danse, chansons, etc. Y a-t-il une honte à prendre du plaisir ? Faut-il ne s’intéresser qu’aux problèmes de l’exclusion, dans les films kurdes palmés dans les Alpes Maritimes ?

C’est ainsi que revenant à ses moutons CineFastiens, le Professor se permet de faire remarquer qu’Hollywood n’a jamais été aussi grand que lorsqu’il produisait des comédies musicales : Singing in the Rain, Un Américain à Paris… Bubsy Berkeley, Gene Kelly, George Cukor…

Vous ne saviez pas que le Professor Ludovico était une midinette ? Maintenant c’est fait !