Au bout de cinq minutes du Roman de Jim, un amateur de littérature sait qu’il est face à un grand livre, profond et généreux. Au bout de cinq minutes du Roman de Jim, l’adaptation des frères Larrieux, on sait qu’on est face à une bouse.
Les acteurs jouent à plat. Le maquillage est raté. La déco est nulle. Les dialogues, purement descriptifs ; la mise en scène, inexistante. Ce niveau de fainéantise dans un certain cinéma français est tellement insupportable. Les 3,8M€, où sont-ils passés ? Avec 800 000 € de moins, Antoine Chevrollier fait La Pampa.
Au bout de ces cinq minutes, nous avons arrêté le massacre, et nous ne saurons donc jamais pourquoi Karim Leklou a eu le César du Meilleur Acteur.
Nous avions mieux à faire : dormir.
