samedi 2 septembre 2017


You’ll Never Make Love in This Town Again
posté par Professor Ludovico dans [ Hollywood Gossip -Les gens ]

En 1991, You’ll Never Eat Lunch in This Town Again, la chronique assassine des mœurs machos d’Hollywood défraie la chronique. Julia Phillips, la productrice de Rencontres du Troisième Type et de Taxi Driver dévoile son addiction, et les coulisses, les vices de ses confrère de l’Usine à Rêves des seventies. On aurait dû le chroniquer, on a oublié. On parlera donc rapidement de celui-ci, beaucoup moins profond, beaucoup moins bien écrit, qui surfa sur la vague cinq ans plus tard.

Rassemblé par Joanne Parent, il s’agit de quatre témoignages de call girls à Hollywood. En plein affaire Heidi Fleiss, quatre jeunes femmes racontent leurs expériences dans Vice City. Evidemment c’est racoleur, trash, probablement pas totalement sincère, mais c’est pour ça qu’on le lit. Mais c’est néanmoins intéressant en creux.

Car si on se régale des vilenies fantasques et autres perversions de Stallone, James Caan, ou Timothy Hutton, ou de cheiks saoudiens en goguette, ça peut être répétitif au bout d’un moment. Ce qui est passionnant, par contre, c’est la sociologie locale. En gros, des jeunes filles de bonne famille, dont ladite famille travaille dans le milieu ou pas loin. Et qui profitent de la douce vie angeline, sans vouloir en payer les désagréments ; le loyer par exemple. On trouve donc un micheton de haut niveau pour régler les dettes du dealer et du propriétaire.

Autre enseignement, la forte consanguinité du milieu ; tout le monde a couché avec tout le monde… on croise vite dans You’ll Never Make Love nos autres totems fétiches : OJ Simpson et madame, Robert Evans et Don Simpson, Mick Jagger et Jack Nicholson.

Ça ferait un bon film pour Sofia Coppola.


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