Mad Men se termine, et on ne sait toujours pas pourquoi c’est bien. Intrigue minimaliste, rebondissements escargots : on est loin des standards actuels survitaminés à la Lost, 24, ou West Wing.
Mais si le charme était là, dans cette douceur de vivre, « familiale » pourrait-on dire, qui fait le charme des Sopranos (d’où vient Matthew Weiner) ? L’intrigue ne progresse pas, mais les personnages, si ! Et on se met à guetter, comme dans un Georges de La Tour, un froncement de sourcil, la position d’une main tenant une cigarette, une larme qui coule…
Mad Men nous offre du temps.