vendredi 9 août 2013


Astropia
posté par Professor Ludovico dans [ A votre VOD -Les films ]

Astropia est une recommandation de longue date de l’ami Ostarc, qui m’avait également fourni le matériel nécessaire : un magnifique fichier .avi contenant ce film islandais et son doublage approximatif en français. Malgré son insistance, et un sujet auquel on ne résiste pas (le jeu de rôle) je n’avais jamais eu le temps de regarder le film en question. C’est chose faite depuis hier.

Au début, on se demande si Ostarc avant de s’attaquer à sa propre version de l’Enlèvement des Sabines (huile sur toile, 800×1200), n’a pas fini quelques bouteilles d’aquavit. Mal filmé, mal joué, à l’évidence produit avec 3 francs islandais et six sous finlandais, Astropia semble loin des exigences fellinieno-hitchcockiennes du Maître de Puteaux.

Sans parler du pitch : Hildur, sorte de cagole islandaise, blonde décolorée, une raggare diraient leurs voisins suédois, vit avec Jolli, un concessionnaire du même tonneau : blond et con. C’est aussi un escroc. Le voilà donc sous les verrous et la blondasse sommée de se trouver un emploi. Ce qu’elle finit par trouver, dans une boutique (l’Astropia du titre) spécialisée dans la geek attitude : comics, collectors Star Wars, et… Jeux de Rôle.

Sur ce schéma très américain (la rédemption par le travail, la découverte de soi-même via la découverte de l’autre), Gunnar B. Gudmundsson brode un joli conte drôle, voire TRÈS drôle pour qui connaît la chose rôliste. Car soit Gunnar est un rôliste, soit il mérite de l’être, soit il s’est très bien documenté. En tout cas, il propose un regard à la fois tendre et cruel sur ces monomaniaques des mérites comparés du Système du Conteur ou de la licence OGL.

Côté cinéma, l’aspect non professionnel du film lui donne bizarrement encore plus de cachet. Mais peut-être n’étais-je pas absolument impartial…


2 commentaires à “Astropia”

  1. Ostarc écrit :

    Je n’ai jamais habité Puteaux ! Et on appelle ça du journalisme !
    Aparté pour Madame Hadopi : je ne connais pas du tout ce Professeur Ludovico dont vous me parlez, je ne l’ai jamais rencontré…

  2. Professor Ludovico écrit :

    Madame Hadopi, je vous donne son numéro de téléphone : 01 56…

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