dimanche 15 juillet 2007


2 Days in Paris/Persépolis
posté par Professor Ludovico dans [ Les films ]

Mêmes motifs, mêmes punitions. Pourquoi faire deux chroniques, quand deux films disposent des mêmes qualités, et des mêmes défauts ? Et des défauts qui, devons-nous ajouter, sont le lot commun de la production française.

A la base, deux réalisatrices qui ont, pour des raisons diverses, toute notre sympathie. Julie Delpy pour avoir vraiment tenté l’aventure US, Marjane Satrapi pour son indéniable talent, et son fabuleux Persépolis, la BD.

Mais leurs deux films, au final, souffrent du même défaut : ils ne sont pas finis, ce sont des films fainéants. Tellement satisfaites de leurs idées (anecdotes qui sentent vraies pour Delpy, tranches de vie vécues pour Satrapi), nos réalisatrices en oublient leur scénario, la dramaturgie, les enjeux. Delpy, par malheur, l’avoue même dans la presse, quand on lui reproche les scènes de chauffeur de taxi, trop caricaturales : « mais ces trois scènes me sont arrivées personnellement ! » Mais, chère Julie, ça ne suffit pas !!! On s’en fiche de ta vie ! La « vraie vie » n’a rien à faire au cinéma ! C’est une emmerdeuse, la vraie vie ! Quand on va au cinéma, c’est une maîtresse qu’on vient voir, par la mère de ses enfants ! On veut du rêve, de l’excitation !

2 Days in Paris, comme Persépolis, ont un vrai fond, une vraie sincérité, des dialogues qui fusent, mais pas de rythme. Tout simplement parce qu’on ne sait pas où on va… que nous raconte-t-on ? Quel aboutissement ? Où est le début ? Où est la fin ?

Vivement Transformers, mercredi prochain !


Votre réponse