mardi 2 novembre 2010


Battlestar Galactica et Dylan
posté par Professor Ludovico dans [ Séries TV ]

Quand Battlestar Galactica se met à citer le Poète de Hibbing, on n’est pas loin du Saut de Requin. Mais pour vérifier cette intéressante hypothèse, il faudra regarder la quatrième saison.

On était dans les dernières minutes de Croisements, le double épisode final de la saison 3. C’est là qu’on s’est mis à se poser des questions : « There must be some way out of here… » Est-ce que Ronald Moore nous plaçait sa petite citation pour le fun, ou jouait-il simplement avec nos nerfs ? Nous, à qui l’on reproche de voir « trop de choses » dans les films ? Mais non, ça se confirmait, c’était même la solution de l’énigme qui traînait depuis deux ou trois épisodes, relançant BSG, par le plus grand cliffhanger depuis sa création, pour une quatrième saison qui promet d’être apocalyptique.

La troisième était à vrai dire un peu creuse (selon les standards BSG évidemment) : 4 premiers épisodes fabuleux, 3 ou 4 épisodes moyens, et 4 derniers épisodes fantastiques. Dont ce final-procès, sorti du diable vauvert. Cliché US s’il en est – le film de tribunal -, le dernier épisode réussit la performance d’éviter les stéréotypes habituels, d’asséner les leçons de morale habituelles (que doit être une démocratie en temps de guerre ?) et de lancer la quatrième saison.

« There must some way out of here » peut aussi être vu comme le message crypté, le SOS de scénaristes au bout du rouleau… Drôle d’histoire en effet que celle de Battlestar Galactica : la chaîne Scyfy n’avait promis qu’une saison, puis devant le succès, en avait demandé cinq de plus, pour finalement demander à ses géniteurs de jeter l’éponge à la quatrième.

Plus qu’une, Boss ! says the Joker to the Thief. Too much confusion, I can’t get no relief…

On verra ça très prochainement, dans le lecteur DVD du Professore.


2 commentaires à “Battlestar Galactica et Dylan”

  1. James Malakansar écrit :

    En Début de quatrième saison, je me contenterai de ce commentaire laconique :

    « Tout à fait professeur… »

    Je voulais en parler avec vous ce matin, mais j’ai oublié…
    J’ai à la fois hâte que nous regardions ensemble « The Plan » et en même temps je savoure le fait de faire durer un peu le plaisir.

  2. Le professore écrit :

    Ben oui, après, quand c’est fini, c’est fini…

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