dimanche 20 décembre 2009


Avatar
posté par Professor Ludovico dans [ Les films ]

Il vaut toujours mieux aller au cinéma avec un a priori négatif, on ne peut être qu’agréablement surpris. C’est le cas avec Avatar, bingo ! Le film le plus décoiffant de l’année. Pour une fois, la pub disait juste « On n’a jamais vu ça ! » On confirme.

Ce n’est pas tant la claque technique attendue – aujourd’hui, impossible de dire dans ce film ce qui est filmé ou dessiné -, mais c’est la fabuleuse direction artistique, féerique, parfaite, dans tous ses composantes : décors, accessoires, paysages, tout est splendide, et cohérent. Chaque bestiole de Pandora a son rôle, et n’est pas juste là pour faire beau dans le décor. Il en va de même dans le camp d’en face, où les hélicos, les transporteurs, les Mechas, les bulldozers sont conçus avec un sens aigu du détail. On retrouve là le Jim Cameron d’Aliens et d’Abyss, sa fascination pour les machines, les Spaces Marines, et les gentils extra-terrestres.

Ce qui pêche – mais on ne s’en rend compte qu’après coup, c’est tout le talent Mélièsque du film – c’est l’histoire, épaisse comme un papier à cigarette.

On en devine les ficelles des la scène un : les indiens sont bons, gentils, marchent tous nus dans l’Eden, quand soudain les méchants déforestateurs, pétroliers, mineurs, actionnaires, débarquent avec les space marines. Jake, le héros est l’un deux, et – devinez quoi ? -, il va découvrir ces indiens, les aimer, voire tomber amoureux de – devinez quoi ? – la fille du chef ! Incroyable non ? Après quelques épreuves initiatiques, grosse baston et puis générique de fin, après deux heures trente intenses de décors incroyables, de végétation luxuriante, et de dragons volants…

Une fois de plus, Avatar porte le fardeau de l’homme blanc : la culpabilité. Après avoir massacré les indiens, volé leurs terres, fait les malins au Viêt-Nam et en Irak (références évidentes du film), c’est à dire ni plus ni moins que les européens avaient fait avant eux, et d’autres encore avant (romains, égyptiens, mongols).

Mais les américains, eux, devraient consulter un psy, car ils ne semblent pas vivre cette culpabilité comme nous, convaincus qu’ils sont de leur « Destinée Manifeste » sur cette terre. Ce vison messianiste, biblique, au cœur de la psyché US, qui les dédouane de faire la guerre mais pas de l’assumer ensuite.

D’où cette overdose rousseauiste, ce bon sauvage ressorti à toutes les sauces. Concept fumeux, qui ne comprend pas qu’il est raciste par essence, et condescendant par nature. Cette vision du beau et bon sauvage ne tient pas la route dès qu’on s’intéresse un peu à l’ethnologie. Les peuples « barbares », « primitifs » ne sont pas moins civilisés, par plus innocents, pas moins violents, pas moins guerriers que nous. Mais l’illusion qu’il faudrait retourner à l’état de nature est très présent chez les américains, qui vivent finalement dans cet espace naturel immense (qu’ils ont « domestiqué », comme les marines d’Avatar). Cet état de nature, cet Eden Ancien Testament, trouve de plus des résonances avec les préoccupations environnementales d’aujourd’hui, et pour aller jusqu’au bout du spectre, avec les tentations néo-païennes « Mère Nature » « Gaia », etc. Illusions qui fournissent des échappées psychologiques confortables aux occidentaux (et aux américains en particulier) face aux dures réalités du quotidien : ma bagnole, mon iPhone, mon abonnement à Canal, peu compatibles avec la réduction inéluctable de nos trains de vie.

Cette thérapie nationale, les américains n’arrivent pas à la faire, alors Hollywood devient le psy de la nation.

Mais ici, ce Pocahontas meet Apocalyspe Now est tellement bien fait qu’il nous empêche de voir ses grosses lianes, qui, dans dix ans, n’en doutons pas, se verront comme le nez au milieu de la figure. En attendant, ne boudons pas notre plaisir : James Cameron révolutionne le cinéma (est-ce encore du cinéma ?) pour 10 euros seulement. Si vous avez mieux à proposer en ce moment, faites-moi signe !


11 commentaires à “Avatar”

  1. ElBaba écrit :

    C’est avec impatience que je me suis précipité ce matin sur la chronique du Prof.
    Gros film, grosse production, de la SF, de la technique, une révolution dans l’image de synthèse, beaucoup de superlatifs….

    Et puis quoi ? Des images belles comme le jour, surtout les scènes de nuit, (et en 3D ça déchire grave) et un réalisme jamais atteint dans l’animation de personnages de synthèse.

    Et puis quoi encore ? On se perdrait à citer le nombre de références aux œuvres, pas forcément récentes, dans lesquelles le sujet du film à déjà été traité :
    Valérian avec « Bienvenue sur Aflolol » où, en 1980, Mézières et Christin, nous racontent l’histoire d’une compagnie minière aux prise avec les indigènes d’un monde luxuriant qui y vivent en harmonie avec la nature (ça ne vous rappelle rien….)
    Aquablue (1988), où un terrien, intégré dans une tribu vivant en harmonie dans un monde luxuriant entre en conflit avec une compagnie industrielle terrienne venue en exploiter les richesses minières
    L’univers de Pandora renvoie aux mondes de Miyazaki, de « Nausicaa » au « Château dans le ciel » en passant par « Princesse Mononoke ». La thèmatique « Gaia » fait ressortir du bois « Final Fantasy : les créatures de l’esprit » (2001 – Hironobu Sakaguchi).

    Alors quoi ? De quel bois se chauffe « Avatar » ?
    Pas de son scénario qu’on a compris au bout de 3 minutes.
    Pas de son esprit « bonne nature » contre « méchant progrès » car on sent bien que « comédie de Noël » oblige, la fin sera belle et pleine d’espoir

    Peut-être une révolution pour le cinéma de demain ?
    Ou peut-être la fin d’un certain cinéma qui, en tout cas je me le demande, fonce dans une impasse ?
    L’industrie du jeu vidéo est, c’est de notoriété publique, déjà loin devant le cinéma en terme financier (Call of Duty – Moder Warfare 2 a généré en cette fin d’année 500 millions de dollars de chiffres d’affaire en une seule semaine après sa sortie !). Les liens (dans les 2 sens) entre ces deux industries sont anciens (Wing Commander 3, en 1994, intègre des scènes filmées) et on ne compte plus le nombre d’adaptations (avec plus ou moins de bonheur) de licences de jeux vidéos au cinéma (Doom, Résident Evil, Final Fantasy,…).
    Les jeux vidéo nous plongent au cœur d’univers imaginaires qui n’ont comme seule frontière que la limite de l’imagination de leurs créateurs et en plus…on peut vivre, bouger et respirer dedans. Dans ces mondes, les avatars : c’est nous ! Et c’est nous qui volons à dos de dragon et c’est encore nous qui explorons la jungle et affrontons ces dangers.
    N’est-il pas remarquable que le jeu vidéo « Avatar » soit sorti avant le film !
    Des univers de la beauté et de la richesse de Pandora, le jeu vidéo nous en a déjà livré quelques uns : Morrowind, Oblivion, World of Warcraft, pour ne citer qu’eux, ou GTA, Tomb raider, Fallout dans un autre style. Des mondes où une bonne part de l’expérience ludique consiste simplement à se promener pour découvrir des nouveaux paysagess.
    Des univers SF plein de vaisseaux et de méchas on en connait déjà aussi, à commencer par Halo ou Lost Planet. Et là aussi, c’est nous qui pilotons les engins.
    En se plaçant sur le seul terrain de l’image, le cinéma livre avec le monde de l’interactif un combat perdu d’avance. Pour rivaliser, il doit faire appel à ce qui, depuis toujours, à fait sa force : l’émotion.
    Et où est-elle l’émotion dans Avatar ?
    Les USA ne digèrent pas de s’être fondé sur un quasi-génocide, soit. Ce sujet, de l’horreur des massacres à la recherche de la rédemption, a déjà été traité. Et je me prends à voir Avatar comme un remake de « Danse avec les Loups ». Au fond, où est la différence ? Un homme perdu cherche le salut au sein d’une communauté qu’il est mandaté pour détruire. Je ne sais pas comment à été conçu le langage des Navi mais ne dirait-on pas qu’ils parlent Sioux ? Ou un remake de « Jérémiah Johnson », de « Soldier Blue » ou de « Little big Man » . Cassez le nez de Jake et vous verrez apparaître Blueberry. Où est donc la différence ? Si ce n’est dans l’émotion et dans la réalité de la tragédie des événements dépeints, dans la profonde humanité des êtres dont on va suivre la vie.
    L’aventure du Lt Dunbar nous touche car nous savons qu’il sait que son combat est perdu, que les indiens seront submergés et que l’avenir ne sera fait que de ruine et de mort. Les massacres de Soldier Bue sont insupportables, le destin de Jack Crabb est tragique…. Et, en même temps, JJ Dunbar retrouve reprend foi en l’humanité, de même que Jeremiah trouve une place et la paix dans le monde qu’il s’est choisi : au bout de la route, le salut est possible. Ce monde, c’est le nôtre. Le nôtre ! Ces souffrances, cette délivrance, ces peines et ces joies : c’est l’homme en résumé ! Le scénario de « Titanic » tient lui aussi sur un ticket de métro et tout le monde connait l’histoire depuis presque un siècle. Et pourtant Cameron en a fait le plus grand succès de l’histoire du cinéma….sur l’émotion, la tragédie et le salut, ces traits d’union universels qui touchent une fibre présente en chacun de nous.
    Quelle est la charge émotionnelle que véhiculent les Navis ? Comment peut-on pleurer sur des êtres de synthèse à l’heure où notre propre monde aurait bien besoin de notre mobilisation ? N’est-il pas ironique que la sortie d’Avatar coïncide avec l’échec de la conférence de Copenhague ?
    Nous savons que nous sommes désormais capables de recréer des mondes virtuels merveilleux, où la nature elle-même se rebelle pour venir au secours des hommes. Cameron ne serait-il pas tombé dans son propre piège en s’égarant dans des rêves numériques si éloignés des scandales écologiques, bien réels, qu’il veut dénoncer ? Personne, en tout cas, ne viendra au secours du nôtre. Dans « Bienvenue sur Aflolol », les autochtones, même s’ils ont vaincu l’ennemi, quittent leur monde ravagé ; Blueberry fini alcoolique et le Capitaine Gray mourra pour sauver le monde. La fin à la Disney d’Avatar, ne nous renvoi guère vers nos propres responsabilités : rien ne nous sera donné sans sacrifices.
    Tout ça pour ça ! Sans créativité, sans surprise, sans message, sans émotion, Avatar a la monotonie d’un encéphalogramme plat. Reste un catalogue d’images splendides, le plaisir de retrouver le Lt Ripley et de savoir que son âme repose enfin en paix et une date à compter de laquelle on sait que, encore plus qu’avant, tout est possible dans le monde des images. Reste à savoir quoi en faire.

    En attendant, je rallume ma Xbox.

  2. Ludo FULCI écrit :

    Comme quoi on peut se tromper (genre avant, Avatar c’était les Schtroumpfs) … on est presque d’accord sur tout sauf sur « James Cameron révolutionne le cinéma » : où est la révolution ? Excellent divertissement, gros moyens, mais quoi de révolutionnaire ?

    PS : j’ai aussi vu une autre référence à Abyss avec des crétaures extra-terrestres mais plus intelligentes que l’Homme, une à Titanic avec l’arbre qui s’effondre (quand c’est pas le bateau qui coule), à T2 avec le côté très T1000 sans humour du méchant … et on retrouve les dents de Piranhas 2 sur tout le bestiaire d’Avatar … Et comme en plus y’a Ripley … Finalement, Avatar, ne serait-ce pas un Maxi Best Of Cameron tout simplement (et rien d’autre) ?

  3. Professor Ludovico écrit :

    Je pense que Cameron révolutionne le cinéma avec Avatar par l’échelle même du film, versus le rendu final. C’est à dire que les trois-quart de ce monstrueux barnum a été tourné finalement dans « Le Cube », une pièce de 20m carrés. Et qu’on ne fera plus jamais de film comme avant. Bien sûr, il y a déjà eu plein de films avec des effets spéciaux; mais là, le film est un seul gigantesque effet spécial. Qu’est-ce qui a été tourné ? Qu’est-ce qui a été dessiné, calculé, par une machine ? on ne le sait même plus…

    Après Avatar, tout est possible…

  4. Professor Ludovico écrit :

    il est en colère, le baba, et il a raison, c’est le « côté obscur » du Professore Ludovico ! on a lu les mêmes, BD semble-t-il !

    Moi j’ai bien aimé le film, mais j’ai réalisé, après coup, que le scénar était très faible.

    Il n’existe finalement que deux scénarios : l’un optimiste, c’est qu’Hollywood reprenne la main sur ces fabuleux outils et se mettent à filmer des chses intéressantes avec. Dune, par exemple ?

    L’autre, que me semble la théorie du Baba, est pessimiste : Hollywood va dans le mur, ne sait plus quoi raconter… Les séries sont passées par là, et lui ont volé ses meilleurs talents (David Chase, JJ Abrams), et le jeu vidéo a pris sa place dans l’inconscient mondial… mais Hollywood ne le sait aps encore !

  5. ElBaba écrit :

    Bravo Professor pour avoir lu (jusqu’au bout ?) mon post qui tient plus, je l’avoue, du post-er que du post-it.

    En colère : non
    Certainement déçu et attristé de la vacuité du résultat et un peu (tout de même) énervé qu’on (Cameron en l’occurence) s’adresse à nous (le public) comme à des simples d’esprit et que la critique, dans son ensemble, nous bassine avec la chanson de l’expérience visuelle. Le fait que l’on vante tant intérêt de le voir en 3D en dit long sur le contenu….

    Pesismiste : non plus
    J’adore le cinéma et croit en sa magie. Je ne généraliserait pas sur l’évolution de cet art à partir de ce simple film dont on verra bien quel accueil lui fera la public.
    Quelque soit le média, le fond assoie l’oeuvre et la forme lui donne vie.
    Le cinéma n’a pas perdu sa force.

    Vous vcoulez de la SF intelligente, adulte et qui décoiffe : a

  6. ElBaba écrit :

    Je termine….
    allez voir District 9
    Vous voulez sortir avec vos enfants : allez voir « Là-Haut » dont le premier 1/4 d’heure (sans dialogue) est un véritable chef-d’œuvre d’humour, d’intelligence et d’émotion et dont le restant n’est pas mal non plus !
    Disons qu’il faut de tout pour faire un monde….

  7. Professor Ludovico écrit :

    District 9 : un prétendant sur au Topten 2009… suspense, suspense !

  8. James Malakansar écrit :

    3D or not 3D…
    Je suis allé revoir avant hier AVATAR avec mes enfants et mon père (incroyable, il a aimé) et contrairement à mon premier visionnage en 2D (en compagnie du professeur et de ma délicieuse aimée) nous sommes allés le voir en VF (et je soulignerai là une traduction et un doublage en français tout à fait corrects) et dans une salle équipée en numérique 3D, nos visages couverts des fameuses lunettes…
    Je ne vais pas commenter le film en tant que tel, vous l’avez déjà, (cher professeur et chers Baba et Fulci), largement fait dans vos posts, et je dois dire que je suis assez d’accord avec vous sur de nombreux points, Une nouvelle fois, on pourra débattre longuement du film, de son scénario, de ses inspirations et pompages éhontés plus ou moins évidents. Scénario qui tient effectivement sur une feuille de papier à cigarette mais qui au moins est clair, fluide, justifié, même si trop évident. Cameron n’est pas le premier pilleur de mythes ou de lui-même (on pourra également citer Lucas dans un autre genre) mais il le fait avec un talent incroyable. J’apporterai pourtant un bémol important, celui du PLAISIR !… En regardant le film, j’avais 14 ans. J’ai vibré pour les héros, espéré qu’ils gagnent, espéré devenir Navi, oublié que j’avais déjà deviné la fin, et que l’adulte que je suis se ferait vite chier après quelques semaines dans cet univers où tout est nature, moi qui déteste la campagne. En plus, je suis chauve alors avant de contrôler un dragon volant avec ma natte bonjour…
    Alors reste le débat ultime issu de mon expérience empirique : 3D or not 3D…
    La technique a largement évolué depuis la stéréoscopie ou les premières lunettes bichromiques. La qualité est excellente, les lunettes confortables, la sensation de 3D très réelle. Mais reste qu’au bout d’un certain temps on en a marre (alors 2h40 je ne t’en parle même pas). La 3D censée sauver ou amorcer un renouveau du cinéma n’est pour le moment qu’un gadget de parc d’attraction ! J’apprécie de voir “Là haut“ en 3D mais ce qui est valable pour l’animation, ne l’est pas pour un film réaliste (je sais le qualificatif est osé pour un film comme Avatar). Là je ne vois pas l’intérêt. Dans les scènes d’action, tout va trop vite pour en profiter (voire c’est presque gênant) et pour les scènes intimistes ou discussions entre les personnages, la 3D est ressentie comme artificielle et inutile. De plus, les fameuses lunettes assombrissent fortement l’image et le rendu des couleurs, (ce qui est un comble pour un film comme Avatar !). Faites l’expérience si vous allez dans une salle équipée : quand on enlève les lunettes, c’est flou, mais plus clair, et lumineux.
    Alors vous allez dire que c’est un combat d’arrière garde ou de traditionnaliste. Mais c’est mon avis, et que ceux qui se lamentent de ne pas avoir trouvé un cinéma qui diffuse le film en 3D se rassurent. En plus d’avoir économisé le supplément de 3 € pour la location des lunettes, ce que vous avez vu était plus beau et agréable en 2D…

  9. Professor Ludovico écrit :

    mais non, mais non, cher Malakansar, vous êtes en avance de trois ans, c’est tout. La 3D n’est qu’une illusion de plus dont se berce Hollywood, espérant rattraper là son manque d’imaination flagrant… Elle a réussit quelques innovations (le parlant, le cinémascope, la couleur), mais en raté d’autres, notamment la 3D dans les années 50.

    Allez : encore deux ou trois pixareries, et on n’en parle plus…

    quand à votre chauvitude, pensez simplement à ce que Bruce Willis ferait dans ces cironstances : never give up, nerver surrender…

  10. framekeeper écrit :

    1. A mon humble avis, plus rien ne sera comme avant Avatar 3D… c’est un nouveau type de spectacle qui nous rapproche un peu plus de la matrix… bien sur le cinéma continuera … en 2D et même en noir & blanc … la photo continuera d’exister.. la peinture aussi quoique) … rien ne n’annulle et même l’opéra continuera de remplir des salles.. mais une page est tournée et Avatar est la première ligne de cette nouvelle page blanche…

    2. Le débat technique / scénar en est d’ailleurs la meilleure preuve. Pour beaucoup, le film ne vaut que par l’expérience des sens et non par le sien propre qui serait simpliste… L’homme moderne ne saurait ne laisser berner par un artifice même en feux éblouissant… Tel le roi shakespearien, il ne prendra pas une statue pour sa dulcinée ni un blockbuster pseudo écolo maso judéo chrétien pour un chef d’oeuvre.. à mais… on a sa dignité.. personnellement j’aime bien les feux d’artifices et les grands 8… sensations does matter…

    3. ce scénar n’aurait aucune portée… aucune épaisseur.. la nature contre la technologie, les indigènes contre les colons… déjà vu … rebattu sans intérêt… On essaye d’y consacrer plus de 2 mn ? si je retrouve mes codes d’accès.. promis pour l’an prochain.. cochon qui s’en dédit.. biz et bonnes fêtes

  11. Professor Ludovico écrit :

    tenu !

Votre réponse