jeudi 22 décembre 2005


Open range
posté par Professor Ludovico dans [ Brèves de bobines -Les films ]

Avec les conseils de mes amis, il faut se méfier. On m’avait promis avec Open range le retour de Kiki, the Artist Formerly Known as Kevin Costner. J’ai toujours aimé Kiki, même dans sa chute. L’idée d’un retour au western, pur et dur, authentique, ne pouvait que séduire l’amateur de réalisme qui sommeille en moi.

Je profitais donc d’un rendez vous raté avec Monsieur Kong, dû à une rocambolesque histoire de parking déficient, pour louer en DVD l’opus en question.

Las, dès les premières minutes, il devint évident que nous nous dirigions vers le nanar absolu. Passé les premières minutes splendides (Le Wyoming, le vent dans la prairie, le tonnerre, la pluie), l’inanité des dialogues avait fait son œuvre. Oui, on cherchait à faire vrai, à sonner comme les vraies gens de l’ouest du XIX°, mais cette idée était pathétique.

Les méchants étaient très méchants (ils tuent même le chien) ; les gentils étaient très gentils (sur le chemin de la vengeance, ils sauvent un chien) ; les vierges, très vierges (Annette Benning, vierge ???).

Les dialogues assez croustillants finirent par me dérider ainsi que mon compagnon d’infortune, et nous passâmes la suite du film à l’étage du deuxième degré.


Un commentaire à “Open range”

  1. CineFast » Hatfields et McCoys écrit :

    […] s’est trouvé une forme de reconversion dans une exploration revisitée du western. Avec Open Range, puis aujourd’hui via Hatfields et […]

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