dimanche 18 mai 2008


Les Tudors
posté par Professor Ludovico dans [ Séries TV ]

Comme quoi la cinéphilie n’est pas une science exacte. Ma copine Alex n’arrête pas de me répéter que les Tudors, c’est quand même assez faible (et elle a bon goût, l’Alex : Six Feet Under, The Sopranos, The Wire, c’est plutôt la Premier League), eh bien ça ne m’empêche pas d’être accro à cette version actualisée et anglaise des Rois Maudits.

De quoi ça parle, les Tudors ? Evidemment de la vie d’Henri, « Monsieur Barbe Bleue » en personne, et comment les anglais renoncèrent au catholicisme pour une bête histoire de fesse…

Reconstitution minable (sauf les costumes, splendides), raccourcis historiquement faibles (un personnage se suicide, par exemple, parce que c’est plus chic que de mourir en carrosse), personnages glamourisés (Henri VIII, normalement, c’est plutôt Carlos que le supersexy Jonathan Rhys Meyers…) Etc., etc.

Mais, bon, il y a de la fesse (ce qui semble être la marque de fabrique de Showtime, producteur aussi de Californication), et surtout, c’est très pédagogique, on a envie de savoir ce qui va se passer… Enfin, on sent une vraie apssion chez Michael Hirst, (réalisateur par ailleurs des deux Elisabeth) à reconstituer cette période… Donc, si vous ne connaissez rien à cette histoire, ça se laisse manger sans effort…


3 commentaires à “Les Tudors”

  1. alex écrit :

    Allez, je ne boude pas mon plaisir….. je suis extrêmement flattée d’être citée dans cette chronique !!! lLe professor a (une nouvelle fois !) raison, et si celui qui donna naissance au mythe de Barbe-Bleue et de ses 7 femmes qui ont mal fini, n’arrive pas à la cheville de Nate ou Anthony S, la série se laisse regarder, malgré les décors purs carton pâte…… En plus, effectivement, il y en a pour tous les goûts, ils sont tous beaux (traduction féminine de « il y a de la fesse »)…. alors allez-y !

    Professor, j’ai hâte de lire ta chronique sur Indiana !
    A bientôt

  2. PR Ludovico écrit :

    jeudi soir si tout va bien !

  3. CineFast » Rome écrit :

    […] Le film historique est placé, comme le biopic, sous le signe de la malédiction. Après les Tudors, mais avec beaucoup plus de talent, Rome succombe en partie à cette malédiction. […]

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