vendredi 26 juillet 2024


Dark Winds
posté par Professor Ludovico dans [ Séries TV ]

C’est avec une grande surprise que nous avons découvert que Dark Winds, l’adaptation des livres de Tony Hillerman, débarquait sur Canal+ . Nous avions découvert le polar à sauce Navajo en visitant le pays natal, entre Kayenta et Shiprock. Un pays magnifique, gorgé de soleil, qui invoque forcément chez le cinéphile les mânes de John Ford.

Dans le haut de la pile des polars régionalistes, Hillerman s’était pris de passion pour les Diné (le vrai nom des navajo) et avait créé deux héros dans la Navajo Tribal Police, Joe Leaphorn, vieux flic moderne, et Jim Chee, son jeune adjoint traditionaliste. Ces personnage à front renversé enquêtent différemment, s’opposent, puis collaborera, sur des meurtres en territoire Navarro. Meurtres qui, souvent, ont des explications au-delà du rationnel.

Ici, on adapte un des meilleurs, Femme qui Ecoute, polar autour d’un meurtre lié à un braquage qui fait remonter à la surface de veilles histoires, comme de bien entendu.  C’est plutôt réussi. Tourné sur place, avec des scénaristes et des comédiens locaux. Il manque un petit rien pour que ce soit vraiment bien. D’abord, lèse-majesté, ils ont inversé les deux flics, ce qui perd son sel, et le final est très conventionnel.

A voir ce que donne la saison 2.  




mardi 23 juillet 2024


To the Moon
posté par Professor Ludovico dans [ Les films ]

Le cinéma français est décidément nul, et prétentieux ! Quelle idée de réaliser une comédie romantique sur la conquête spatiale avec Audrey Fleurot et François Civil ! Ah bon ? C’est pas Audrey Fleurot, c’est Scarlett Johansson ? Et c’est pas François Civil ? Putain, on s’y croirait ! Un vrai film français, agnostique du cinéma avec des dialogues hyper-explicatifs ? Le Professore Ludovico a vraiment failli se faire prendre…

Disons-le tounette. To the Moon est nul à chier, dans tous les compartiments du jeu. Et les dents éclatantes de Scarlett, ses petits pantalons corsaires, ses chignons à géométrie variable, ses minauderies d’un autre âge, ne suffiront pas à dérégler le jugement implacable du Professore. Un bon indicateur de navet, c’est quand on pense à d’autres films pendant la projection. Pire, à des films de Woody Allen : Elle était bien dans Match Point, la Scarlett…

Non, rien ne va dans To The Moon ; ni la comédie pas drôle qui manque de vinaigre, ni dans le feelgood movie sur la NASA, ni dans la rom-com tellement photocopiée et planifiée quelle ferait passer Love Actually pour une impro au Off d’Avignon.

Même avec de très bons acteurs, quand on n’a pas l’once d’une idée originale, il ne suffit pas de prompter ChatGPT pour réaliser une comédie à la Howard Hawks écrite par Ben Hecht qui aurait vu Mad Men et à transposer l’intrigue dans l’univers d’Apollo XIII avec Woody Harrelson en grand méchant tiré de JFK…

Essayez, vous verrez…

PS : D’ailleurs, j’ai essayé : « Cela semble être une idée de projet très intéressante ! Imaginez une comédie à la Howard Hawks, pleine de dialogues rapides et d’interactions dynamiques, où l’univers de « Mad Men » se mêle à la tension et à l’adrénaline d’Apollo XIII. Dans cette version, nous pourrions avoir des publicitaires des années 60, avec leur charme et leur esprit, qui se retrouvent à gérer une crise spatiale. Woody Harrelson, en tant que grand méchant inspiré de JFK, pourrait jouer un personnage charismatique mais manipulateur, qui essaie de tirer parti de la situation pour ses propres intérêts politiques. Les personnages principaux, à la manière de Don Draper et de ses collègues, pourraient jongler entre les enjeux de leur carrière et la nécessité de sauver la mission spatiale. Les dialogues seraient pleins d’esprit, avec des références à la culture de l’époque et des clins d’œil à la conquête spatiale. Le film pourrait culminer avec une campagne publicitaire inventive pour redorer le blason de la NASA, tout en essayant de sauver l’équipage d’Apollo XIII. Le ton léger et les quiproquos pourraient apporter une touche d’humour à la tension dramatique de la situation. Qu’en pensez-vous ? Avez-vous d’autres éléments ou personnages que vous aimeriez voir dans cette comédie ? »




samedi 13 juillet 2024


Alors, Euro ?
posté par Professor Ludovico dans [ Le Professor a toujours quelque chose à dire... -Les gens ]

La France a perdu en demi-finale de l’Euro 2024. L’Equipe de France de football, emplie de stars, s’est inclinée devant l’Espagne et pour la première fois, le Professore Ludovico s’en fout. Et il s’interroge.

Qu’est-ce qui a changé, deux ans après cette finale incroyable contre l’Argentine ? Evidemment, il y a des raisons exogènes. Les péripéties politiques de notre beau pays ont quelque part monopolisé notre attention. Un plus grand événement arrive, les J.O. Le Professore, pourtant, n’a que mépris pour cet assemblage quadri annuel de sports de pauvres, qui n’intéressent personne le reste du temps. Et, oui, l’Equipe de de France est décevante. Pas de but, et plein de tirs pas cadrés. Mais elle est en demi-finale, ce qui, pour quelqu’un de ma génération, rend le bilan de Deschamps irréprochable. Alors qu’est-ce qui cloche ? Et qu’est-ce que ça vient foutre dans CineFast ?

Peut-être que tout simplement cette saison 2024 de House of Kylian manque de spectacle. Malgré tous les raisonnements sportifs que l’on peut faire (meilleure défense du tournoi, l’important c’est de gagner, etc.) le sport a besoin de spectacle.

Ici, pas de but, pas de score, donc pas d’enjeu. Une histoire n’est intéressante que si existe la peur que quelque chose arrive au héros. Dans cet Euro, on ne craignait pas que les Français prennent un but (défense de fer) et en plus, ils ne marquaient pas : pas de spectacle, pas d’enjeu. Le spectacle était ailleurs : est-ce que les autres seraient aussi mauvais, aligneraient les défaites, et nous permettraient de nous qualifier ? Ce qui arriva.

On ajoutera que le protagoniste principal, Kylian Mbappé, a beaucoup déçu cette saison. Sportivement, et humainement. Un journaliste de L’Equipe TV faisait remarquer qu’en sept saisons au PSG, il nous avait ébloui de son talent mais n’avait jamais vraiment réussi à se faire aimer, contrairement à Pauleta, Cavani, et consorts… En sport comme au cinéma, il faut aimer le héros.




vendredi 12 juillet 2024


Shelley Duvall
posté par Professor Ludovico dans [ Hollywood Gossip -Le Professor a toujours quelque chose à dire... -Les gens ]

Shelley Duvall n’est plus. Elle restera, bien sûr, pour l’éternité, la Wendy de Shining. Petite biche apeurée devant la folie übermensch de Jack Torrance, métamorphosée en Petit Chaperon Rouge et Mère Courage, sauvant son fils du labyrinthe. Comme bien d’autres ouvriers de l’Usine à Rêves, ce rôle iconique – à la fois accomplissement et malédiction – la détruira. Kubrick le manipulateur fut très dur avec elle pour obtenir ce qu’il voulait… Il l’inscrivit au panthéon d’Hollywood et, en même temps, la brisa.

Car Shelley Duvall n’était pas que cela. C’était déjà une grande actrice avant de rencontrer l’ermite de Childwickbury. Egérie de Robert Altman, elle enchaina avec lui les (grands films) : Brewster McCloud, John McCabe, Nashville, Trois Femmes, et Popeye

Dans ces films, qu’il faut voir, elle montre sa grande beauté et un tout autre répertoire que chez Kubrick.




mardi 9 juillet 2024


Nouvelle Vague, Roman             
posté par Professor Ludovico dans [ Le Professor a toujours quelque chose à dire... -Les gens -Pour en finir avec ... ]

La fainéantise est toujours punie. Le Professore ne voulait pas se cogner les 224 pages du livre d’Antoine de Baecque*. Moralité, il souffre 432 pages sur Nouvelle Vague, Roman de Patrick Roegiers.

La proposition de lire quelque chose de léger, sur un mouvement qui intéresse peu le Ludovico, semblait alléchante. Mais on aurait dû réécouter le Masque et la Plume, qui disait pis que pendre de l’opus en question.

Mais voilà, le Professore est feignant. Il a l’Euro à voir (et ses innombrables buts de Mbappé), le Tour de France, Band of Brothers et Tokyo Vice. On ne peut pas tout faire et nobody’s perfect… Au final, le voilà bien puni, le Ludovico, à se coltiner la purge de Monsieur Roegiers.

Que dire en effet d’un livre – anecdotique dans tous les sens du terme – qui se contente de raconter des historiettes sur Godard, Truffaut, et consorts ?

On apprend ainsi que Agnes Varda est Scorpion, qu’elle fait 1,54 m, qu’Arditi est plus petit qu’André Dussollier, qui lui-même est Taureau, etc.** Et puis il y a l’incroyable égocentrisme du monsieur. Roegiers s’inclut dans le récit, comme s’il faisait partie de cette histoire. Il ne les pas interviewés, ni même rencontrés… Non, il a vu Sami Frey sur le trottoir d’en face, aperçu Lino Ventura aux Puces de Saint-Ouen, croisé Godard qui tourne à Montparnasse. Incroyable vacuité du cameo, incapable par ailleurs d’apporter une once de réflexion sur ce que la Nouvelle Vague a apporté au cinéma français, ni le mal qu’elle y fit. Rien sur Hitchcock/Truffaut, pas grand-chose sur Godard, deux lignes sur Rivette, rien sur Eustache, et des pages hors sujets à foison : Sautet, Resnais, recopiant des pages entières d’On Connait la Chanson. Roegiers est juste un fanboy qui publie chez Grasset.

Quant au style, parlons-en. Il empreinte les douteux canons de la Nouvelle Vague, à base de jeu de mots faciles, façon Godard. Ludovico ne peut résister à l’idée d’en citer quelques-uns :

« Chacun sa vie, chacun sa voix »

« C’est en lisant qu’on lit, c’est en filmant qu’on filme »

« Cléo aime la vie, la vie aime Cléo »

« Le temps est flou. Le temps efface tout. Le temps est partout »

« Les contrôleurs contrôlent.
Les traîtres trahissent.
Les assassins assassinent… »
(14 lignes idem)

« La vie s’écoule. Le monde change. Le temps passe. La journée s’avance »

« La page se tourne. On tourne la page »

Et bien sûr : « Le cinéma c’est la vie »

Mais en creux, ce tas de papier misérable dit quelque chose de la Nouvelle Vague. En empruntant sa forme, il en montre la vacuité ontologique. Dans le fond, il n’y a pas grand propos dans les films de la Nouvelle Vague. Avant tout une destruction des formes anciennes (le fameux « cinéma de papa » (Carné/Autant Lara/Grangier) et son remplacement par un bricolage qui l’affranchissait des lourdeurs des studios (son direct, tournage dans la rue, improvisation…) , déstructuration du scénario, et la nécessaire modernisation des sujets (on filme enfin la jeunesse, les baby-boomers, et plus l’éternel Gabin en vieux paternaliste de service)…  

Coup de balai révolutionnaire tout autant qu’indispensable, cela – on le sait – a fini par mener au vide. Soixante ans après, la révolution est finie, et on est revenu au cinéma « Qualité Française » vilipendé par ces jeunes turcs.

Le grand mérite du livre est d’en montrer les deniers soubresauts …

*Antoine de Baecque, La Nouvelle Vague

** J’avoue, cher CineFaster, que je n’ai pas eu le courage de vérifier ces données.




vendredi 5 juillet 2024


La meilleure définition du cinéma qui soit…
posté par Professor Ludovico dans [ Le Professor a toujours quelque chose à dire... ]

…Tirée de l’excellent Celluloid Closet (actuellement en replay sur France Télévisions et chroniqué ici). Stewart Stern, le scénariste de La Fureur de Vivre, raconte l’anecdote suivante :

« On m’a demandé si la relation entre Jim (James Dean) et Plato (Sal Mineo) était de nature homosexuelle. En fait, ce n’était pas du tout notre intention. Mais un film est toujours l’expression de son auteur, et une proposition, faite au public, de créer son propre film*. »

Comme dans un voyage, chacun vient projeter dans l’obscurité d’une salle de cinéma ses propres fantasmes, ses joies et ses chagrins. Il ne subit pas l’œuvre, il la vit.

*“People talk about whether that was a homosexual relationship, the intention wasn’t that. But a film is at the same time the expression of a writer and it is an offering to an audience to create their own film.”




jeudi 4 juillet 2024


The Celluloid Closet
posté par Professor Ludovico dans [ A votre VOD -Documentaire ]

France Télévisions a la bonne idée de ressortir, à l’occasion de la Marche des Fiertés, The Celluloid Closet. Cet excellent documentaire de 1995 sur l’homosexualité à Hollywood accumule de nombreux témoignages de personnalités d’Hollywood (gays et hétéros), et de multiples extraits qui en font un objet instructif et réjouissant.

L’homosexualité est d’abord utilisé comme objet de comédie dans le cinéma slapstick des origines (Charlot et consorts). Elle disparait avec l’arrivée du Code Hays (1930) qui réforme la Babylone Hollywoodienne. En apparence seulement, car le Code ne fait que renforcer la créativité des scénaristes et des réalisateurs, bien décidé à passer entre les lignes pour parler de sexe*…

Quand, au début des années 60, le code Hays s’effondre de toutes parts, l’homosexualité devient une thématique « Dossiers de l’écran », sous tous les angles possibles : maladie dangereuse, repaire de serial killers, ou, au contraire, l’autre forme de l’amour.

Mais l’intérêt de Celluloid Closet n’est pas là. Si Hollywood a appris aux hétéros à comprendre les gays, et les gays à se comprendre eux-mêmes**, personne n’a échappé à cette influence. Au-delà de son sujet, The Celluloid Closet démontre que le cinéma est le grand éducateur de nos vies ; comme le dit à un moment Tony Curtis, « Cary Grant m’a appris à me comporter avec une femme, à m’habiller le soir, à aller au restaurant ou à dîner. »  

Car un film n’est pas seulement, et pas toujours, et même rarement, la volonté de l’auteur. Mais il est toujours le produit du travail qu’effectue le spectateur dans la salle, qui y projette ses propres fantasmes. Comme le chantait Nougaro « Sur l’écran noir de mes nuits blanches, moi je me fais du cinéma »

The Celluloid Closet
En replay sur France Télévisions jusqu’au 27 août

* Howard Hawks, le renard argenté d’Hollywood, expliquait ainsi saturer ses scenarios d’allusions sexuelles : « Il y en a bien quelques-unes qui passeront ! » Allusions héteros ou gays, d’ailleurs…

**”Hollywood, that great maker of myths, taught straight people what to think about gay people, and gay people what to think about themselves. No one escaped its influence. “ Commentaire lu par Lily Tomlin

***”Movies are part of my life, part of everybody’s life. That’s where we learn about life. Cary Grant taught me how to behave with a woman, how to get dressed at night, how to go to a restaurant or to a dinner.”




vendredi 28 juin 2024


Band of Brothers, troisième
posté par Professor Ludovico dans [ Le Professor a toujours quelque chose à dire... -Séries TV ]

On devrait toujours revoir les œuvres. Le snobisme naturel du Professore avait boudé Frères d’Armes à sa sortie : trop américain, trop do-gooder. Revu un peu à l’arrache il y a quelques années, on y consacre cette fois-ci – pour de sombres raisons rôlistiques – plus d’attention.

Eh bien la bête tient non seulement le choc, mais révèle la face sombre que tout le monde avait vu, sauf le Ludovico…

Band of Brothers c’est noir, en effet. On y voit, comme dans le Soldat Ryan, des Américains tuer de sang-froid des prisonniers allemands (dont la fameuse scène des cigarettes). Mais aussi la connerie autoritaire du capitaine instructeur Sobel (formidable David Schwimmer), la lâcheté du Lieutenant Dike (Peter O’Meara), ou la fraternité relative. Dans l’épisode « La Dernière Patrouille » (s01e08), le soldat Webster (Eion Bailey), qui a sauté sur Sainte-Mère Eglise et fait Market Garden, est battu froid par ses frères d’armes parce qu’il revient de trois mois d’hôpital. Trois mois, c’est une éternité pour les gars qui ont fait Bastogne ; il faut avoir au moins perdu une jambe pour compter dans la Easy company.

Et si les effets spéciaux ont pris un coup de vieux, la réalisation est toujours formidable, totalement adaptée au propos : camera au point pour les scènes d’actions, long travelling quand il faut de l’émotion, etc.

Band of Brothers n’a pas vieilli d’un pouce.




lundi 24 juin 2024


Larmes
posté par Professor Ludovico dans [ Le Professor a toujours quelque chose à dire... ]

Samedi soir, le Stade Français jouait une demi-finale de Top 14 – la première depuis longtemps – contre l’Union Bordeaux Bègles. Il n’était pas favori et joua très mal pendant la grande totalité du match.

Pourtant, au courage, les hommes de Rory Kockott remontèrent la pente dans les dix dernières minutes, jusqu’à marquer un essai qui pouvait les amener en prolongation. La parole était à Joris Segonds, le buteur aux 77 % de réussite, qui devait transformer. Il ne transforma pas.

Le match était fini ; le Stade Français avait fait un beau parcours, mais n’irait pas en finale. Pour une fois, la télé s’attarda (on était sur Canal+, et pas France Télévisions).

Joris Segonds était en larmes et tous ses camarades, parisiens ou bordelais, vinrent le consoler. Personne, en réalité, ne lui en voulait. La transformation était bord de touche, dans un angle très difficile… Et de toute façon, il faut enlever ce poids sur les épaules du buteur : des fois ça passe, et des fois ça passe pas. Mais là, visiblement, ça ne passait pas. Tous ces mois d’effort pour échouer à deux points d’une finale…

Larmes de Joris Segonds, larmes de Federer, larmes de Sabine Lisicki face à Bartoli. Les acteurs peuvent pleurer ou nous faire pleurer. Mais rien ne peut remplacer l’authenticité du sport.




vendredi 21 juin 2024


Donald Sutherland
posté par Professor Ludovico dans [ Le Professor a toujours quelque chose à dire... -Les gens -Pour en finir avec ... ]

La mémoire cinéphilique est trompeuse ; pour nous, Donald Sutherland faisait partie de ces grands acteurs avec de nombreux rôles majeurs à son actif, et qui continuait – bon an mal an, comme les acteurs de son âge – à mettre sa patte dans les films de la génération suivante (Hunger Games), ou à la télé (Dirty Sexy Money ou Les Piliers de la Terre…)

Retour à la réalité : IMdB nous informe que Donald a joué dans 199 films (ce qui est énorme), et pas beaucoup de chefs-d’œuvre (ce qui nous confond) : M.AS.H., de Robert Altman, Le Casanova de Fellini, Klute d’Alan J. Pakula, 1900 de Bernardo Bertolucci, Des Gens comme les Autres de Robert Redford…

Il a en revanche traîné sa très reconnaissable carcasse comme second rôle dans de nombreuses GCA : Les Douze Salopards, De l’Or pour les Braves, L’Aigle s’est Envolé, Backdraft, Alerte ! Space Cowboys, Le Droit de Tuer, L’Aigle de la Neuvième Légion, Moonfall, et même… Jappeloup avec Guillaume Canet !

Mais ce qui compte, ce n’est pas la réalité, c’est les souvenirs. Dans ses films, même moyens, il imposait son rire étincelant, sa stature imposante, son anticonformisme et parfois même, une étincelle de terreur …

Malgré ses yeux globuleux, il était beau.