samedi 13 septembre 2008


Annie Leibovitz
posté par Professor Ludovico dans [ Hollywood Gossip -Le Professor a toujours quelque chose à dire... -Les gens ]

J’ai un problème : je vais toujours voir les expos à la dernière minute ; il y a donc peu de chances que vous ayez le temps d’aller voir Annie Leibovitz, A photographer’s Life 1990-2005, à la Maison Européenne de la photo.

Ce n’est pas grave, car les photos de Leibovitz sont partout (Vogue, Rolling Stone, Vanity Fair) ou dans un très beau (et très coûteux) catalogue de l’expo.

En quoi cela intéresse le CineFaster de base ? Eh bien Annie Leibovitz, c’est un peu la portraitiste de ces quarante dernières années, la Gainsborough, la Poussin, ou la David, de la noblesse d’aujourd’hui : plus de Madame de Maintenon, plus de Général Murat, mais plutôt les petits marquis d’hollywood, la noblesse rock, et les vaniteux people. Aussi peint-elle un Daniel Day-Lewis sur son trône hamletien, la détermination mafieuse de l’équipe Bush (qui fait un écho troublant à un autre cliché : la série publicitaire pour Les Sopranos), la folie foutraque de Nicholson, le charme Vegas de Scarlet Johansson…

Annie Leibovitz n’est pas la plus grande, ses photos sont classiques et elle n’est pas un tournant de la photographie ; mais ses photos sont l’époque.


2 commentaires à “Annie Leibovitz”

  1. CineFast » Richard Avedon, Photographies 1946-2004 écrit :

    […] Avedon au Jeu de Paume, c’est comme Leibovitz : c’est l’histoire du plus grand portraitiste de sa génération. Sauf que c’est comme […]

  2. Ostarc écrit :

    Petit rectificatif : Poussin n’a, de toute sa vie, peint que des scènes mythologiques ou religieuses où les portraits sont idéalisés. Aucun portrait de contemporain. Parmi les quelques 220 tableaux de son catalogue, on ne trouve que deux autoportraits (je vous accorde qu’il avait tendance à être son propre contemporain) et un portrait de la Vierge qu’il n’a vraisemblablement pas connue (dans tous les sens du terme).

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